Samedi 31 mai 2024-Convergence Afrique.

Ceux qui affirment que le CTRI, conduit par le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, ne redresse pas le Gabon depuis le 30 août 2023, ont d’autres visées, d’autres ambitions que celles du développement du Gabon, et que celle de rendre sa dignité à chaque gabonais.
L’évaluation de l’action publique exige de tenir compte, comme pour tout projet, des objectifs fixés, des résultats escomptés, des ressources à mobiliser, de la programmation, et de la durée.

Depuis son arrivée à la tête de la transition, le président de la République, chef de l’État, et son Gouvernement, ne menagent aucun effort pour bien conduire l’action publique. Interrogeons les populations sur les résultats de ces actions sur leur vie, c’est le véritable indicateur pour s’en assurer.

On ne va pas être avare en citant quelques exemples avec des résultats concrets: les pensions des fonctionnaires retraités ont été arrimées, les rappels des arriérés payés, ce que le gouvernement déchu n’a pas pû réaliser pendant 15 ans. Beaucoup de quartiers enclavés de Libreville sont maintenant accessibles, leurs routes étant désormais en étant de circulation ; les recrutements à la fonction publique sont désormais relancés après des longues années de blocage, de crime social commis par Ali Bongo et son équipe, dont Bilie-By-Nze ; enfin, les élèves du secondaire ont de nouveau droit à la bourse après des années de suspension, etc.
En résumé, ce qui compte dans l’action publique, c’est le résultat et l’impact auprès des populations.
Que deux anciens candidats à la présidentielle nous démontrent le contraire.

Soulignons, pour être complet, qu’il est très peu probable qu’un gouvernement transitoire puisse redresser en seulement 8 mois un pays qui a subi la mal gouvernance, la corruption et la dictature pendant 54 ans.
La reconstruction d’un pays après une période prolongée de mauvaise gouvernance nécessite des réformes profondes, des changements institutionnels, économiques et sociaux, ainsi que du temps pour que ces changements prennent effet et portent leurs fruits.

Le président de la transition a eu la clairvoyance avec le CTRI de mettre en place un processus inclusif impliquant la société civile, les acteurs politiques, les experts et les institutions internationales pour reconstruire un pays après une période de dictature et de corruption. Cela prendra probablement beaucoup plus de temps que 8 mois pour apporter des changements durables et positifs à un pays ayant une longue histoire de mauvaise gouvernance.

Si Albert Ondo Ossa et PC Maganga Moussavou s’inscrivent dans l’opposition au CTRI et à Brice Clotaire Oligui Nguema, qu’ils le disent clairement, c’est leur droit, mais non s’appuyer sur l’argument du redressement du pays qui est pourtant visible par tous.
Le vrai débat est là.
Bonne journée.

PETIT-LAMBERT OVONOÉVALUATEUR CERTIFIÉ DES POLITIQUES PUBLIQUES
PRÉSIDENT DE SOGEVAL

PETIT-LAMBERT OVONO
ÉVALUATEUR CERTIFIÉ DES POLITIQUES PUBLIQUES
PRÉSIDENT DE SOGEVAL