Le président de la FIFA, visiblement déçu par les récents événements survenus au siège de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot), a exprimé son mécontentement quant à l’ingérence politique dans la gestion du football au Cameroun.

Selon lui, le football n’a pas besoin de nommés mais d’élus pour garantir une administration libre et indépendante des fédérations. « Seul un élu est libre de nommer dans une Fédération, » a-t-il affirmé avec force.

Le dirigeant de la FIFA a rappelé que le football est un sport destiné aux peuples civilisés, et qu’il ne devrait pas être manipulé à des fins politiques. Il s’est interrogé sur les raisons pour lesquelles certains dirigeants tentent de s’accaparer le football comme un simple objet politique, au lieu de le laisser aux mains de ceux qui en ont la légitimité.

En réponse à la situation spécifique du Cameroun, le président de la FIFA a réitéré que la Fecafoot a un président légitime en la personne de Samuel Eto’o, et que ce dernier détient le plein droit de nommer qui il souhaite au sein de la fédération. Il a insisté sur le fait que personne d’autre ne devrait s’immiscer dans ces décisions.

Dans un avertissement clair, il a déclaré que si le gouvernement camerounais ne veut plus du football, il devrait le dire ouvertement, ce qui signifierait la fin de la Fédération de football sur son sol.

L’appel à la raison et au respect du sport résonne comme un rappel à l’ordre : « Respectons-nous et respectons le football. » a-t-il dit.