Le coup d’État rebaptisé coup de libération du 30 août 2023, qui a stoppé nette les velléités monarchico-dynastigues du régime bongo-pdg à la suite des résultats tronqués de l’élection générale, visant la confiscation du pouvoir à tout prix quitte à faire basculer le pays dans le chaos, aurait pu être l’occasion unique pour le Gabon de se donner un nouveau départ en bâtissant une nouvelle République, dotée des institutions fortes.

Cette prise de pouvoir par les militaires a créé un regain de confiance entre l’armée et sa population car il faut le dire, il y a longtemps ces hommes en treillis exécutaient à la lettre les ordres donnés par ces tortionnaires pedegistes longtemps restés au pouvoir.

Fort est de constater, que dans ce processus de restauration des institutions, enclenché par le comité de transition et le général Président Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, l’objectif ne semble plus être le même , mais tend vertigineusement vers ce qu’on a reproché et décrié au pouvoir déchu.

Quelques étonnements qui ont soumis nos pensées à rude épreuve furent:

1- la présence des personnalités déchues lors de la prestation de serment du général Président;

2- la présence massive des pedegistes au gouvernement de transition;

2- la présence massive des mêmes pedegistes dans les deux chambres du parlement.

3- ils sont encore majoritaire dans la haute administration.

4- une mise a l’écart systématique des cadres imminents de certaines formations politiques se réclamant de la vraie opposition telle que LES DEMOCRATES.

Faudrait-il rebâtir le pays avec les mêmes, sachant le niveau d’implication dont ils ont été pour favoriser la régression du pays ?

LE DIALOGUE NATIONAL INCLUSIF parlons en.

Si on peut noter des irrégularités sur la forme, ce même constat est fait naturellement dans le fond.

SUR LA FORME, les quelques 600 bonhommes triés à la volé pour débattre des problèmes de la nation, étaient loin de faire la quasi-unanimité.

Cependant, passant outre la composition du bureau national du dialogue inclusif qui a suscité la polémique dans l’opinion nationale, il convient de noter que
les commissions mises en places ont été faites sans tenir compte de l’arrimage entre les profils des commissaires et les thématiques débattues. (Financier que je suis comment pourrais-je apporter des solutions aux problèmes géologiques par exemple ?)

Aussi, les politiques qui sont des acteurs principaux de la vie d’une nation ont tout simplement été muselés et cloués au pilori.

DANS LE FOND, les conclusions ont été encore moins recevables.

Si certaines conclusions telle que la suspension des partis politiques et notamment le cas particulier du PDG et ses alliés qui voient leurs cadres frappés d’inéligibilité et passibles de poursuites judiciaires a trouvé relativement l’assentiment des gabonais, il n’en demeure pas moins d’observer le paradoxe existant, au regard de l’entourage du Président Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA qui est composé majoritairement de ces mêmes pedegistes.

Bien que peu apprécié du peuple Gabonais, du fait de son exces de zèle, doté d’un courage narcissique suicidaire, l’analyse faite des conclusions du DNI par l’ancien premier ministre du pouvoir déchu Alain Claude BILLIE BI NZE qui les qualifie *de copier coller, et quelques 158 pages écrites a la hâte…* prouverait la légèreté déconcertante avec laquelle ces quelques 600 bonhommes ont traité des préoccupations qui engagent l’avenir du pays.

Le président Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA et le CTRI ne devraient pas considérer ces conclusions comme la bible, bien qu’elles soient pour l’essentielle de ces recommandations et donc, non constitutives de force de loi.
En somme, ces 600 commissaires avaient pour seule préoccupation le jeton de présence qu’à autres choses, trahissant par la même occasion, la profonde aspiration de bâtir un Gabon nouveau prôné par les autorités de Transition.

Au regard de ce qui s’apparente à un capharnaüm dans lequel nous mènerait le CTRI et le Président Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, manifestement éberlués ou encensés par des politiques impénitents et poisseux, un rappel impératif des principes fondamentaux qui ont amené au coup de libération devient une nécessité.

Faut-il rappeler à toute fin utile que j’ai salué les événements heureux dès l’aurore du 30 août. Désireux de voir l’essor réel vers la félicité tant chantonné, je réitère mon soutien aux autorités de Transition en tête desquelles le Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA.

De ce fait, Le Président Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA et le CTRI gagneraient a ne plus ressasser le passé en reproduisant les mêmes dérives décriées et reprochées au pouvoir déposé au petit matin du 30 août.

Vous avez des dignitaires qui ont encore de la plus-value à apporter pour la construction de ce futur du Gabon.
Je pense a:

– Monsieur Jean Pierre LEMBOUMBA LEPANDOU
– Monsieur Guy NZOUBA NDAMA.
– ….
pour des consultations permanentes afin de mieux vous orienter.

Je pense à :

– Monsieur Paul MBA ABESSOLE
– Monsieur Paul MALEKOU
– Monsieur Jean François NTOUTOUME EMANE
– Monsieur Pierre André KOMBILA
– …
Ces derniers sont cités non dans le sens de vous adouber, mais que vous bénéficiez de leurs expériences dans la gestion des hommes et des biens.

*Ne dit-on pas que les grandes choses se trouvent dans les profondeurs ?*

C’est ce que je pense.

*Arnaud handy N’NANG NGUEMA*
*Acteur politique*.