Le secteur public des transports terrestres est en ébullition depuis quelques jours avec la grève en cours à la Société gabonaise de transport (SOGATRA). Surprise par ce moment d’humeur, la direction générale, dirigée par Florent Makita, a exprimé son incompréhension face à cette situation, surtout alors que des solutions sont activement recherchées pour résoudre les problèmes posés.
Le mardi 16 juillet, lors d’une communication à la presse, Florent Makita a clarifié les points de discorde, notamment le paiement sans délai des six mois de gratuité, le règlement des salaires de 2018, la prime Covid-19 et le remboursement des 18 mois de décote appliqués par un prédécesseur. Le DG a affirmé : « Je ne peux payer que sur la base des fonds dont je dispose. Concernant la prime qu’ils exigent depuis six mois, je n’ai pas de fonds jusqu’à ce jour. Cela peut se vérifier au niveau de l’agence bancaire, du Trésor et de la CDC, où sont logés les comptes de la SOGATRA. »
Face à ces revendications, Florent Makita a souligné que les situations actuelles sont héritées de l’administration précédente et qu’avec l’appui du CTRI et sous l’instruction du Président de la transition Brice Clotaire Oligui Nguema, des actions sont en cours pour résoudre ces questions. Il a également insisté sur le fait que sans la disponibilité des fonds dans les caisses de l’État, il est impossible de régler les dettes.
Florent Makita a lancé un appel à la raison à ses agents, les exhortant à comprendre que la SOGATRA est en phase de recomposition et dépend actuellement de la perfusion financière de l’État. « Nous sommes en train de tout mettre en œuvre pour remédier à cette situation. Ils doivent comprendre que tant que l’État n’a pas pourvu les fonds nécessaires, nous ne pouvons pas avancer », a-t-il déclaré.
Il a conclu en appelant au ressaisissement de tous, soulignant que la fermeture de SOGATRA affecterait non seulement les 750 agents, mais aussi les populations gabonaises qui dépendent des services de transport public. « hJ’invite mes collaborateurs à plus de sagesse et de compréhension. Nous devons nous asseoir autour d’une table et regarder dans la même direction pour aplanir nos divergences. »
