La Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG) est, une fois de plus, plongée au cœur d’une vive polémique. Selon des sources bien informées, Joël Lehman Sandoungout, l’actuel Directeur général de la SEEG, aurait refusé de se présenter à une convocation de la task-force mise en place par le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema. Cette task-force, dotée de pouvoirs étendus, a été instituée pour auditer en profondeur la gestion de l’entreprise, avec pour objectif de faire la lumière sur les nombreux dysfonctionnements qui ont récemment secoué le secteur énergétique du Gabon, notamment les délestages à répétition observés dans le Grand Libreville.

Ce refus de collaboration, perçu comme un acte de défiance à l’égard des autorités de la Transition, suscite de vives inquiétudes et amplifie le climat de tension autour de la SEEG. En effet, la situation critique de l’entreprise, exacerbée par des coupures d’électricité récurrentes, a gravement affecté la qualité de vie des Gabonais tout en ralentissant l’activité économique du pays. Le général président, déterminé à rétablir l’ordre et à garantir un service public de qualité, avait clairement exprimé sa volonté de mettre un terme à cette crise énergétique en ordonnant un audit rigoureux de la SEEG.

L’opinion publique, fortement mobilisée, suit avec une attention croissante l’évolution de cette affaire. La task-force, investie de pouvoirs élargis, pourrait décider de prendre des mesures plus contraignantes pour s’assurer que son mandat soit respecté et que la transparence soit rétablie dans la gestion de la SEEG. L’avenir énergétique du Gabon, selon de nombreux observateurs, dépend en grande partie de la capacité des nouvelles autorités à faire la lumière sur cette gestion.

Par ailleurs, le geste du Directeur général, considéré par certains cadres de la société comme un désaveu des efforts de la task-force, pourrait avoir des répercussions graves sur son avenir à la tête de la SEEG. Dans un contexte où la transparence et la reddition des comptes sont devenues des priorités absolues pour les nouvelles autorités, ce refus de collaboration pourrait être interprété comme une tentative de dissimulation d’informations sensibles, susceptible de renforcer la suspicion et d’aggraver la crise actuelle.

Alors que la situation reste tendue, l’opinion publique attend avec impatience les prochaines étapes. La suite des événements pourrait bien révéler de nouveaux éléments sur la gestion controversée de la SEEG et orienter de manière décisive l’avenir énergétique du Gabon.

Nous y reviendrons !