Le vendredi 4 octobre 2024, Franceville a accueilli la réunion du Comité Ministériel de l’Union Monétaire de l’Afrique Centrale (UMAC), sous la présidence de Monsieur Mays MOUISSI, Ministre de l’Économie et des Participations de la République Gabonaise. Cette rencontre de haut niveau a vu la participation de Monsieur Charles M’BA, Ministre des Comptes Publics, ainsi que du Président de la Commission de la CEMAC, des 12 Ministres de l’Économie et des Finances de la CEMAC et des représentants du Gouvernement de la Banque Centrale.

Au centre de cette session, l’évaluation des résolutions prises lors des précédentes réunions a permis de faire le point sur l’avancement des objectifs communs. Les discussions se sont concentrées sur des questions cruciales pour la stabilité économique et financière de la sous-région CEMAC.

En matière de politique monétaire, le Comité a réaffirmé son engagement à préserver la stabilité des prix, dans un contexte mondial marqué par l’inflation. Le renforcement des mécanismes de contrôle de cette inflation a été identifié comme une priorité pour garantir un environnement économique stable. Le Comité a également mis l’accent sur la gestion de la liquidité, une condition essentielle pour soutenir la croissance économique dans la sous-région.

La stabilité du système financier a également été à l’ordre du jour, avec des progrès notables réalisés dans la supervision bancaire et la consolidation des institutions financières. Ces efforts visent à renforcer leur résilience face aux chocs économiques.

L’un des points les plus débattus a été la question des prix des matières premières, en particulier le pétrole. La volatilité persistante de ces prix, exacerbée par les tensions géopolitiques au Proche-Orient et la guerre en Ukraine, continue de peser lourdement sur les économies de la CEMAC. Face à ces crises internationales, les participants ont souligné l’urgence pour la sous-région de diversifier ses économies et de réduire sa dépendance aux ressources pétrolières. Une diversification économique est désormais perçue comme essentielle pour accroître la résilience face aux chocs externes et garantir un développement durable.

Cette réunion a ainsi réaffirmé les efforts conjoints des pays de la CEMAC pour une meilleure stabilité économique, tout en mettant l’accent sur les réformes nécessaires pour s’adapter à un contexte mondial de plus en plus incertain.