Le lycée Saint Pierre Claver de Bamboro à Lastouville, créé après les indépendances par les missionnaires, traverse une période de ralentissement due à d’importantes difficultés. Avec un effectif de plus de 200 élèves et des infrastructures vieillissantes, l’établissement se retrouve aujourd’hui dans une situation critique. Le proviseur, Cestin Mbori, tire la sonnette d’alarme face à la vétusté de certains bâtiments et l’insuffisance de ressources humaines, notamment avec plus de dix enseignants vacataires.
Parmi les problèmes les plus urgents figurent l’absence d’une pompe à eau fonctionnelle pour l’école et l’état de délabrement avancé des locaux. La situation devient d’autant plus alarmante que l’association des parents d’élèves, malgré sa volonté, peine à mobiliser les moyens nécessaires pour faire face à ces défis.
Toutefois, un bienfaiteur s’est récemment manifesté pour soutenir l’établissement en finançant la construction de latrines pour les élèves et la réhabilitation partielle de certains bâtiments. Ce généreux geste inclut également l’installation d’une pompe à eau, une ressource essentielle pour améliorer le quotidien des élèves et du personnel.
Malgré ces avancées, le proviseur Mbori reste préoccupé et lance un appel aux autorités compétentes ainsi qu’à d’autres bienfaiteurs pour venir en aide à ce lycée historique. « Nous avons besoin du soutien de tous pour permettre à cet établissement de continuer à fonctionner dans de meilleures conditions », déclare-t-il. L’avenir des élèves du lycée Saint Pierre Claver repose désormais sur la capacité de la communauté à se mobiliser pour garantir leur éducation dans un cadre décent et sécuritaire.