Les hauts cadres de la Ngounié en harmonie ont fait bloc autour du Président Oligui Nguema et se sont engagés pour le OUI lors du référendum du 16 novembre prochain.

L’engagement le plus emblématique est celui du président du PSD, Pierre-Claver Maganga Moussavou qui a décidé de dire *OUI à OLIGUI, mais NON à la constitution aux dernières nouvelles* .
Si les uns parlent de revirement de situation, ils évoquent aussi que c’était contre Oligui que Pierre-Claver Maganga Moussavou s’opposait.

Selon notre interprétation des paroles du président du PSD, sa colère était triple.
Contributeur parmi les 38000 reçues par le Ministre de la Réforme des institutions, il ne se retrouvait pas dans les résolutions sorties du Dialogue National Inclusif (1) auquel il n’a pas été invité (2) à prendre part. Enfin, certains articles de l’avant projet de Constitution n’ont pas rencontré son assentiment (3). Il l’a fait savoir à travers les médias et sans doute par d’autres voix. Du coup, sa décision de dire NON à la nouvelle constitution s’est faite ressentir comme UNE OPPOSITION au général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema.
Alors que le projet de Constitution est enfin rendu public et paru dans le journal officiel, il a sans doute constaté que ses amendements ont été pris en compte. Et pour ne pas être du mauvais côté de l’histoire de la constitution de la deuxième République de notre pays, en Républicain, il a pris la décision d’accueillir le président de la transition en tournée dans sa Province la Ngounié.

De cette rencontre, on retiendra le revirement de Maganga Moussavou. On aurait cru que c’était pour voter OUI pour la constitution, ce qui pouvait être interprété ou indiquer une volonté de compromis et d’ouverture au dialogue, suggérant que les discussions avec le président de la Transition et les hauts cadres ont apporté des éléments nouveaux ou rassurants sur le contenu et les implications de la constitution.
Ensuite, ce changement de position peut également refléter des pressions politiques ou des intérêts personnels, où le président du PSD a pu voir des avantages à soutenir la constitution, que ce soit en termes de pouvoir, de ressources ou de soutien politique.
Enfin, ce revirement peut être un signe de la dynamique politique en cours, où des alliances se forment et se déforment en fonction des circonstances. Cela peut également indiquer une volonté de renforcer la stabilité politique dans un contexte potentiellement tumultueux, en s’alignant sur une vision plus large de l’avenir du pays.

En résumé, ce changement peut être le résultat de facteurs stratégiques, personnels ou de la volonté de favoriser un consensus dans un environnement politique complexe.
Mais patatras ! Alors que tous les médias tiraient sur le OUI de MAGANGA MOUSSAVOU, à 22 h hier samedi 2 novembre, tel qu’en lui même, le président du PSD qui sait souffler le chaud et le froid, a précisé qu’il restait sur le NON à la question, et non contre OLIGUI, en précisant qu’il reconnaîtrait la victoire du OUI, si celui-ci l’emporte.
Un pas en avant, un pas en arrière, tel est réellement Pierre-Claver Maganga Moussavou.
Le débat est ouvert.
Bon dimanche.

PETIT-LAMBERT OVONO
ÉVALUATEUR CERTIFIÉ DES
POLITIQUES PUBLIQUES
PRÉSIDENT DE SOGEVAL