Les rĂ©centes accusations de malversations financières au sein de la FĂ©dĂ©ration Gabonaise de Basket-ball (FĂ©gabab) mettent en lumière des pratiques de gestion douteuses qui suscitent l’indignation des acteurs du milieu. En particulier, la situation du Dr YSO, cumulant les rĂ´les de mĂ©decin des Ă©quipes et de responsable matĂ©riel, soulève des questions sur la transparence des primes attribuĂ©es aux membres des Ă©quipes nationales.

Selon les allĂ©gations, alors qu’Olivera devrait ĂŞtre le bĂ©nĂ©ficiaire lĂ©gitime des primes en raison de ses responsabilitĂ©s, c’est un autre nom qui apparaĂ®t lors des retraits des fonds. Ce phĂ©nomène d’attribution de primes Ă  des « noms fictifs » alimente les suspicions sur une gestion opaque des ressources financières au sein de la fĂ©dĂ©ration. Cette situation pose des interrogations sur la motivation des responsables en charge des paiements, ainsi que sur l’intĂ©gritĂ© de la structure administrative de la FĂ©gabab.

La direction actuelle de la FĂ©gabab, sous la prĂ©sidence de Wily Congrad Assecko, est mise en cause pour une gestion jugĂ©e irresponsable, susceptible de ternir l’image du basket-ball gabonais et d’entamer la confiance du public. Au moment oĂą le Gabon traverse une crise Ă©conomique et oĂą l’État peine Ă  rĂ©pondre aux besoins sociaux, de telles rĂ©vĂ©lations accentuent encore la perception d’une dysfonction systĂ©mique au sein des institutions sportives.

Cette situation n’est pas seulement prĂ©judiciable pour les athlètes et les vĂ©ritables acteurs du basket-ball, mais elle soulève Ă©galement des inquiĂ©tudes quant Ă  la pĂ©rennitĂ© de ce sport au Gabon. Lorsque des ressources financières destinĂ©es Ă  dĂ©velopper le basket-ball sont potentiellement dĂ©tournĂ©es ou mal redistribuĂ©es, c’est l’avenir mĂŞme du sport qui est mis en pĂ©ril.

Il est impératif que des mesures soient prises pour garantir la transparence et la responsabilité au sein de la Fégabab, afin de restaurer la confiance et de créer un environnement propice à la croissance du basket-ball dans le pays.

Par Kevin Sounda