Palais Léon-Mba, samedi 18 janvier 2025 –Convergence Afrique .

Les députés et sénateurs de la Transition se sont réunis en commission mixte paritaire dans la salle des auditions du palais Léon-Mba pour examiner les points de divergence du projet de loi portant Code Électoral de la République Gabonaise. Cette séance cruciale avait pour objectif d’harmoniser les positions des deux chambres sur environ 56 articles adoptés en termes non identiques.

Présidée dans un esprit de collaboration patriotique, cette rencontre a permis d’identifier et de traiter les erreurs matérielles, les réécritures nécessaires, les suppressions d’articles, ainsi que l’introduction d’éléments nouveaux. L’Honorable Jean Bosco Ndjounga a expliqué l’importance de cette démarche : « Nous nous réunissons aujourd’hui parce que nous n’avons pas adopté le projet de loi en termes identiques. Nous allons donc examiner ensemble le texte et le rédiger unanimement. »

De son côté, la Vénérable Doumalewa Armelle épouse Yembi Yembi a insisté sur l’enjeu stratégique de ce texte : « Pris par le temps, puisque nous devons clôturer les travaux ce lundi, nous devons boucler ce fastidieux exercice patriotique avec minutie, car il s’agit d’un texte majeur pour l’édification d’un nouveau Gabon. Les arguments des uns et des autres permettront de parvenir à la rédaction d’un texte consensuel. »

Les membres de la commission mixte paritaire ont travaillé avec détermination, même durant le week-end, afin de finaliser un texte qui reflète les aspirations d’un Gabon en pleine transition. Une fois le document harmonisé, il sera soumis à une double validation : adoption en séance plénière à l’Assemblée Nationale, puis au Sénat, avant d’être transmis au Gouvernement de la Transition.

En marge de cette session, les réunions du bureau de l’Assemblée Nationale et une séance plénière ont également eu lieu, confirmant l’importance de cette étape pour l’évolution institutionnelle et démocratique du pays.

Cette dynamique parlementaire illustre l’engagement des institutions à construire une nouvelle architecture politique, guidée par les principes d’unité et de consensus.