Dans le sillage du tout premier Conseil des ministres de la Ve République gabonaise, tenu ce jeudi 8 mai 2025 sous la présidence du Général Brice Clotaire Oligui Nguema, une nomination retient particulièrement l’attention dans les hautes sphères du pouvoir : celle d’Alain Simplice Boungoueres, désormais Conseiller spécial du Chef de l’État, en charge du Département des Travaux publics et des Infrastructures.
Ce choix, loin d’être anodin, s’inscrit dans la volonté du nouveau pouvoir de s’entourer de profils solides, expérimentés et au fait des réalités du terrain. À 57 ans, Alain Simplice Boungoueres n’est pas un inconnu des arcanes de l’administration. Ancien secrétaire général du ministère de l’Industrie et récemment candidat à la présidentielle du 12 avril dernier, il s’est distingué par une campagne sobre, axée sur le développement durable et la rigueur de gestion. L’homme s’est taillé une réputation d’homme de rigueur, discret mais efficace, dont l’action est guidée par une profonde culture de l’intérêt général.
Originaire de la Ngounié et de L’Ogooué-Lolo, ce haut fonctionnaire allie formation technique, expérience managériale et engagement politique. Sa candidature à la magistrature suprême, qu’il a menée avec sérieux et sans excès, a contribué à asseoir sa stature d’homme d’État. Un homme que beaucoup considèrent aujourd’hui comme l’un des visages de la nouvelle génération de décideurs gabonais.
Sa nomination à un poste stratégique des Travaux publics et des Infrastructures est perçue comme un signal fort. Car dans un pays où la modernisation des routes, des ponts, et des équipements collectifs constitue un levier fondamental du développement, le choix de l’expertise semble primer sur les considérations partisanes.
« Servir avec loyauté et détermination » pourrait résumer l’état d’esprit de celui que certains surnomment déjà « l’ingénieur de la République ». Un homme de dossiers, mais aussi de convictions, prêt à relever l’un des plus grands défis du quinquennat : reconstruire le pays sur des fondations solides, durables et inclusives.
Dans les cercles du pouvoir comme dans l’opinion publique, l’espoir est grand. Et l’on sait que ce genre de mission révèle souvent la trempe de ceux qui les portent.
Ruth Daniel