La nomination d’Elza Ritchuelle Boukandou en tant que Secrétaire Adjoint du Conseil des Ministres n’est pas seulement une reconnaissance individuelle : c’est un symbole fort envoyé par les plus hautes sphères de l’État gabonais. Avocate de formation, femme de conviction, elle incarne la montée en puissance de profils féminins compétents dans les rouages de la haute administration, dans un Gabon en quête de renouveau.

Originaire de Ndéndé, au sud du pays, cette fille de la Ngounié s’est toujours définie comme « la petite femme forte » — une formule qui en dit long sur la force intérieure de celle qui fut également Députée de la Transition. Son engagement politique, discret mais ferme, et sa réputation d’intégrité ont depuis longtemps dépassé les frontières de sa localité natale.

Au poste stratégique de Secrétaire Adjoint du Conseil des Ministres, elle aura pour mission d’assurer, aux côtés du Secrétaire Général, la bonne organisation des séances gouvernementales, la rigueur administrative dans le traitement des textes et la fluidité de la chaîne exécutive. Une tâche exigeante à laquelle elle semble parfaitement préparée.

Dans un contexte de Nouvelle République, où la place des femmes dans la décision politique reste encore un défi, Elza Ritchuelle Boukandou représente un modèle d’ascension méritée. Sa nomination est saluée par de nombreux Gabonais qui y voient un signal clair en faveur de la compétence, du mérite et d’une gouvernance plus inclusive.

« Je travaille avec rigueur, mais avec passion. Le Gabon mérite notre engagement total », aurait-elle confié à ses proches. Un état d’esprit qui, visiblement, commence à porter ses fruits au sommet de l’État.

Ruth Daniel