Libreville, 18 juin 2024 -Convergence Afrique.

Plusieurs organisations de la société civile gabonaise, dont le ROLBG, le CONASC et l’ASCORIM, ont récemment appelé à un dialogue franc et sincère entre l’État gabonais et les groupes singapouriens Olam et Arise. Ces deux groupes sont devenus des acteurs clés de la diversification économique et des investissements directs étrangers (IDE) au Gabon, créant environ 35 000 emplois ces 15 dernières années.

Les organisations visent à améliorer le climat des affaires, à lutter contre la corruption et à préserver les investissements et les emplois. Cependant, elles reprochent à Olam et Arise de ne pas respecter les droits des travailleurs, ce qui a conduit à des grèves après le coup d’État du 30 août dernier. Elles dénoncent également le non-respect des normes environnementales sur les sites d’exploitation agricole et forestière.

La société civile préconise un dialogue pour consolider la diversification économique et encourager d’autres investisseurs. Les objectifs incluent la revalorisation des participations de l’État dans les entreprises, la promotion de la préférence nationale pour les contrats de sous-traitance, et l’amélioration des conditions de travail en respectant les législations en vigueur.

Hervais Omva, coordinateur de l’ONG IDRC Africa, insiste sur la nécessité de discuter avec les anciens responsables gouvernementaux pour identifier les responsabilités. Il souligne l’importance de maintenir les investisseurs comme Olam et Arise, qui ont largement contribué à l’industrialisation et à la création d’emplois au Gabon.

Notons qu’un dialogue transparent entre l’État gabonais et ces partenaires est crucial pour continuer à bénéficier des ressources et de l’expertise des groupes Olam et Arise, tout en adressant les préoccupations des travailleurs et de l’environnement.