Félicien Muhitira et Emilie Imanizabayo du Rwanda ont remporté les épreuves masculines et féminines de la 19ème édition du Semi-Marathon International de Brazzaville (SMIB), qui s’est couru le 14 août 2024 à Brazzaville. Le SMIB est adossé chaque année, depuis sa création, aux célébrations de l’accession du Congo à l’indépendance, dont 2024 marque le 64ème anniversaire.
Le Rwandais Félicien Muhitira a remporté la course dans la catégorie masculine en parcourant les 21,1 kilomètres du trajet en un temps record d’1 h 2 mn et 59 secondes. Sa compatriote, Emilie Imanizabayo, a parcouru le même trajet en 1 h 15 mn et 48 secondes chez les dames.
Ces deux champions internationaux ont été suivis respectivement, chez les hommes, par le Rwandais Noel Itimana (1 h 6 mn et 00 secondes) et l’Ougandais Siwa Rebeno Kiproto (1 h 7 mn et 1 seconde) ; ainsi que par Chewayé Dolo Toloussa de l’Ouganda (1 h 15 mn et 46 secondes) et par l’athlète kényane Kérine Chemousto (1 h 16 mn et 2 secondes), dans la version féminine.
Sur le plan national, ce sont Nelson Biyoko (1 h 7 mn et 54 secondes) et Léonce Chadelvie Bafoundissa Missamou (1 h 19 mn et 5 secondes) qui sont arrivés en tête, dans les deux versions. Sametone Matela et Ulrich Mouyabi Ngoko ont complété ce podium chez les hommes, tandis que Fredyna Ngoma et Julienne Loufoua ont pris respectivement la deuxième et la troisième place dans la version féminine.
Vainqueur de la 18ème édition du SMIB en version féminine chez les athlètes nationaux en 2023, Julienne Loufoua n’a pas pu rééditer l’exploit réalisé l’année dernière, malgré une préparation intensive au Kenya.
Les vainqueurs de la 19ème édition du Semi-Marathon International de Brazzaville ont reçu du Comité d’organisation de cette compétition un trophée accompagné d’un chèque dont le montant varie entre 1,5 million FCFA et 2,5 millions FCFA pour les athlètes étrangers, ainsi qu’entre 1 million FCFA et 2 millions FCFA pour les coureurs nationaux.
Prenant la parole à cette occasion, le président du Comité d’organisation du SMIB, Raymond IBATA, a remercié le Chef de l’État, Denis Sassou-N’Guesso, pour l’organisation pérenne de cette grande compétition sportive internationale. Il a également annoncé sa volonté de faire évoluer le SMIB en un événement plus grand.
« Notre ambition en 2025, année du 65ème anniversaire de notre indépendance, avec votre soutien et celui du sponsor officiel, la SNPC, est de faire évoluer l’actuel semi-marathon en un événement encore plus grandiose et inclusif, à savoir le Marathon International de Brazzaville. Ce projet s’inscrit parfaitement dans votre vision de faire de Brazzaville une capitale sportive de renommée mondiale », a déclaré Raymond IBATA.
Pour sa part, le ministre congolais des Sports et de la Jeunesse, Hugues Ngouélondélé, a affirmé que le SMIB constitue un levier supplémentaire pour le renforcement du brassage entre les jeunes.
« En cette année décrétée année de la jeunesse dans notre pays, le SMIB constitue, sans aucun doute, un levier supplémentaire pour le renforcement du brassage entre les jeunes (…) car le sport est universellement reconnu comme un catalyseur irremplaçable de la cohésion sociale qui favorise les valeurs de paix, de respect mutuel et de vivre ensemble, particulièrement en milieu juvénile, tout en brisant les frontières artificielles créées par les préjugés et les replis identitaires », a-t-il indiqué.
Initié en 2003 par le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso, le Semi-Marathon International de Brazzaville (SMIB) est un événement sportif de rang mondial qui se déroule à la veille de la commémoration de l’anniversaire de l’indépendance du Congo, le 15 août de chaque année. Depuis sa première édition, le SMIB a pour objectif de rassembler la jeunesse sportive nationale et internationale à Brazzaville.
Cette 19ème édition a rassemblé plus de 3 000 athlètes locaux et internationaux, un record d’inscriptions selon les organisateurs et un chiffre deux fois plus élevé que celui de la précédente édition, qui avait connu la participation de 1 095 athlètes venus du Congo, d’Afrique et d’autres parties du monde.
Francis Issaka, notre correspondant à Brazzaville
