Koke, ancien joueur de l’OM (2004-2006), dans une vidéo postée sur instagra, raconte son quotidien en prison qu’il fréquente depuis six mois après avoir été arrêté dans une affaire de trafic de drogues. Elle fait le tour du monde car l’ancien footballeur trouve intéressante les conditions de vie et de santé là-bas.
Le quotidien de Sergio « Koke » a brusquement changé depuis six mois. L’ancien joueur espagnol, passé par l’OM entre 2004 et 2006, est en effet emprisonné au centre pénitentiaire d’Alhaurin de Torre à Malaga après son arrestation dans une affaire de trafic de drogues, dont il est suspecté d’être l’une des têtes pensantes.
Il a raconté cette nouvelle vie dans un correspondance et posté sur instagram.
Il a expliqué comment il a traversé la crise du coronavirus en détention. « La situation ici n’est pas mauvaise, nous allons tous bien et peut-être que cette fois-ci nous avons eu de meilleures conditions que vous, souligne t-il. Nous pouvons courir, nous entraîner… J’espère que cela va vite passer. »
« Il y a des gens très bons et intéressants en prison »
Il évoque aussi avec un certain recul ses journées derrière les barreaux. « Rien n’est ce que nous imaginons, confie-t-il. Le mauvais n’est pas si mauvais et le bien n’est pas si bon. Chacun a son histoire et son cœur. Je ne juge pas, j’aime écouter, j’aime aider et voici ce que je fais le plus. Bref, il y a des gens très bons et intéressants en prison. Entendre, voir et se taire. Ça n’a jamais été aussi vrai. »
« Ici, les journées sont très longues mais au final, je fais la même chose presque tous les jours. Le matin, je vais au gymnase, puis je passe généralement la matinée à jouer au parchis (jeu de société très populaire en Espagne). Avant le problème Covid-19, j’allais à un cours de culture d’entreprise, mais c’est arrêté actuellement. Je regarde aussi le code pénal, ce sont des choses que je ne faisais pas dehors, mais j’ai du temps pour ça ici. »
Le joueur n’hésite pas une seconde au moment d’évoquer ce qui lui manque le plus. « Mes filles… Mes parents… Je ne les ai pas vus depuis près de six mois, j’ai pris la décision de ne pas les voir ici. Ça me pèse. J’espère vous voir bientôt mais pas ici. « 
Fabrice Guitrie