Une année s’est écoulée depuis le départ du premier véritable boxeur professionnel gabonais Crispin Lendoye, décédé le vendredi 25 2018 à Libreville. Le silence de la Fédération Gabonaise de Boxe (Fégaboxe) et la famille de la discipline est très remarquable.  »De savoir que là-haut tu as trouvé la paix, la sérénité et le bonheur que tu mérites, nous aide à accepter le vide laissé par ton absence. Puisses-tu toujours veiller sur les tient ». Est le message envoyé à l’illustre disparu en mémoire de son décès par l’ex journaliste vidéo AFP Jean Rovys.
Brillant athlète années 90, et une ouverture en 2000, le champion gabonais du haut de son humilité était devenu le plus grand paria de la société gabonaise. Relégué au second plan par un grand nombre de successeurs au poste de président de la Fégaboxe, du ministre des sports malgré les énormes services à la nation. Plusieurs fois champion du Gabon de boxe, Crispin Lendoye a valablement représenté le Gabon à l’international lors de ses combats. Cependant, voilà 1 an déjà que le champion n’est plus et c’est comme s’il n’a jamais existé.
Malgré les multiples interpellations de la presse sportive, le pays est loin d’avoir une solution pour ses sportifs après le temps fort. Crespin avait été Abandonné par les autorités sportives gabonaises, après une blessure contractée dans la pratique de son art, Crispin Lendoye a terminé ses jours en exerçant le métier de chauffeur de taxi bus. Et avait réussi à surmonter sa blessure, en sollicitant une intégration au Ministère de la Jeunesse et des sports et à l’Institut Nationale de la Jeunesse et des Sports (INJS) en guise de reconversion. Une demande n’ayant pas trouvé un écho favorable auprès des autorités concernées.
La fierté des fils et filles d’Okondja d’où il était originaire, condamné vivre cet enfer avec des autorités sportives nous quittait un vendredi 25 janvier 2018 des suites d’une longue maladie.
Par Fabrice Guitrie