La présence des femmes sur les terrains de football est parfois considérée comme une chose nouvelle et peut intéressante contrairement aux hommes ou la vivacité et l’intensité sera au rendez-vous. Pourtant l es femmes jouent au football depuis la fin du XIXe siècle en Angleterre et en Écosse. La France juste après la première guerre mondiale. Le continent africain ayant un grand retard sur tout le processus de son développement entre en jeu et en particulier le Gabon qui met en place son premier championnat de football féminin en août 2009 à Oyem.
Le football féminin gabonais présente aujourd’hui une coquille de plus en plus lisse à la suite d’un gros effort, puisque le Gabon met en place le premier tournoi national qu’en août 2009 et cette première édition de la Fédération Gabonaise de Football (Fégafoot) est organisée dans la province du Woleu Ntem à Oyem des temps de Placide Engandja. Absence des recettes sont telles que les joueuses sont rémunérées via la pratique de l’amateurisme moribonde.
Pour ce premier pas vers le succès et la gloire des filles sur les terrains, toutes les provinces n’étaient pas représentées (l’Ogooué Lolo, la Nyanga). Et seule la province de la capitale a toujours fait loi avec ses deux sélections: Requins du komo 1 et Requins du komo 2. Ces sélections provinciales coaché par Ogoula Matouti porte l’espoir de tout un peuple, bien Ogoula Matouti était sélectionneur national son adjoint est alors aux commandes. Le deuxième équipe de l’Estuaire est conduite par Désiré Bakita jeune et tenace à l’époque. Ces deux équipes sèment le doute et presque tout le monde voulait voir les filles frappé du cuir loin de leur stade habituel. Cependant, les conditions de vie, de travail et d’hygiène sont très déplorables, les staffs sont presque soumis à l’autorité royale, isolé face aux employeurs.
Joyeuses et encadrement technique dormaient sur des mousses à même le sol des salles de classes du Lycée d’Oyem, les délégations de Franceville, la Ngounié, l’Estuaire 1 et 2. Comme condamné à l’échec les délégations recevaient chacune une maudite somme de 250 mille francs CFA pour se rendre dans le grand nord et faire à des conditions de logements catastrophiques, les plus empiriques renvoyer aux calendes Grec des arrivées tardives à Oyem entre 22h et 23h. Presque anecdotique, la pratique perdure, mais il faut attendre la seconde moitié des années suivantes pour assister au renouveau du football féminin qui n’est d’ailleurs pas toujours parfait.
En ces temps, la commission de football féminin était dirigée par François Mongo Yona en même temps gestionnaire de la mane financière du tournoi, la présence des billets de banque qui traînaient dans chaque coins de sa chambre pour se rendre compte qu’il était un Port-au-Prince. Pourtant il s’en foutait éperdument des hautes herbes, eaux usées ou était logé les sportives. Seule la sélection locale le tout puissant Ozamboga échappait à cette torture inhumaine. Quand aux repas il fallait trouver un dos tourné, cafétéria… Et en ces temps l’absence des stades d’entraînements se faisait ressentir, la débrouillardise était donc la solution pour survivre à la jungle du premier bain tournoi féminin dont l’une des demis finale opposat les deux sélections de l’Estuaire. Désiré Bakita est renversé par Requins du komo 1
Au niveau d’ambiance spectaculaire, la ville d’Oyem est d’une effervescence en terme d’accueil le stade Akoakam déborde du monde. Une finale de légende des équipes de l’Estuaire, le président de la Fégafoot Placide Engandja est présent de même le vice-président Dieudonné Mouckagni Iwangou. La première édition du tournoi de football féminin dénommée  »Mme OSSÉ » est ainsi remportée l’Estuaire 1 face à la sélection provinciale du Woleu Ntem.
Vers une modernisation
Suite au dur calvaire du premier essai, certains prennent conscience au renouveau du football féminin qui débute à avec des nouvelles pistes de réflexion, cette discipline peut organiser des compétitions calquées sur le modèle masculin avec des championnats nationaux qui devaient être en pratique cette année, des épreuves internationales de clubs et d’équipes nationales.
Aujourd’hui la Fédération Gabonaise de Football, les ligues provinciales, des investisseurs privés décident d’appliquer les mêmes schémas que ceux suivis par les pratiquants masculins. En mettant en place des compétitions nationales le niveau s’élève progressivement, puis intègrent à leurs sélections nationales une composante féminine par catégorie.
Par/Fabrice Guitrie avec l’aide des anciens acteur,(ces) et Comex