Photos de famille responsables de l’ANPN et DGFAP, © ANPN, D.R/Convergenceafrique 2020
L’Agence National des Parcs Nationaux et la Direction Générale de la Faune et des Aires Protégées ont procédé à l’installation d’une barrière electrique à Ndindi afin de réduire la probabilité des dévastations des plantations par les éléphants.
C’est dans le cadre du projet de Gestion de la Faune et des Conflits Homme Eléphant – dénommé GeFaCHE, que le Gouvernement gabonais a bénéficié d’une subvention du Fonds Mondial pour l’Environnement logé à la Banque mondiale. Ce financement est conjointement géré par la Direction Générale de la Faune et des Aires Protégées (DGFAP) et l’Agence Nationale des Parcs Nationaux (ANPN) pour aider et soulager les populations face au conflit homme éléphant. La solution recommandée par le Ministère des Eaux et Forêts et l’ANPN depuis plus de trois (3) ans est la barrière électrique. Solution qui va permettre de réduire la probabilité des dévastations des plantations par les éléphants.
La barrière électrique de Ndindi
Pour ce fait, le Secrétaire Exécutif de l’Agence National des Parcs Nationaux, Monsieur Christian Tchemambela et le Directeur Général de la Faune et des Aires Protégées, Monsieur Lucien Massoukou se sont rendus le 24 juillet 2020 dans la commune de Ndindi, à la périphérie du Parc National de Mayumba, pour la réception de la barrière électrique en question et sa cession aux communautés de Ndindi. La cession de ladite barrière a été formalisée par la signature d’un protocole d’accord entre l’ANPN, à travers le parc de Mayumba, le Conseil Départemental de la Haute Banio et la Mairie de la commune de Ndindi.
Ce protocole engage les trois (3) parties pour la maintenance et l’entretien de ladite Barrière. Autrement dit, le Conseil Départemental de la Haute Banio et la Mairie de Ndindi, assureront la prise en charge de la rémunération des deux «maintenanciers ». L’ANPN quant à elle, à travers le parc national de Mayumba, se chargera des réparations liées à l’électrification de la barrière, des batteries et des panneaux solaires.La barrière électrique de Ndindi © ANPN, D.R/Convergenceafrique 2020