Monsieur Mandoukou de Langlade, DGA et Dame Sophia Goncalves, Directeur commercial lors du point de presse 
À la suite de la suspension de ses activités le 1er août dernier en raison du processus d’immatriculation au registre gabonais d’immatriculation de ses aéronefs désormais  sous l’abréviation T.R( Tango Roméo), représentant la mise en conformité de la navigabilité de ses aéronefs  imposé par l’OACI et l’Aviation Civile, les responsables de la (NAG) compagnie Nationale Airways Gabon,ont donné un point de presse ce  mardi 18 août 2020 à sa Direction Générale afin de rassurer la clientèle et les pouvoirs publics sur les raisons d’un temps d’arrêt de leur activités.
C’est donc à  la  faveur d’un point de presse organisé ce Mardi 18 août 2020 au cours duquel les responsables de la compagnie Nationale Airways Gabon (NAG) communément appelée la Nationale ont annoncé la reprise de ses activités dans les tout  prochains jours après l’arrêt de ses activités  dû à la suspension d’un vol le vendredi 31 juillet de l’année en cours pour le trajet Libreville-Port-Gentil et Port-Gentil-Libreville, ce vol avait été annulé à cause d’un membre de l’équipage qui présentait des symptômes du Corona virus, c’est après examen, que les résultats ont démontré que l’agent en question n’était pas contaminé. Sa clientèle eyant malheureusement subi un désagrément, C’est assurément pour des raisons de protection, d’assurance afin de garantir non seulement la sécurité des passagers et aussi celle du personnel à bord que la compagnie a opté pour cette décision.Mme Sophia Goncalves, Directeur Commercial  de la compagnie 
Pour Sophia Goncalves Directeur commercial, « Nous voulons donc remercier notre clientèle pour la patience et la compréhension. Il est important que vous sachiez que la nationale Airways Gabon s’inscrit désormais dans une optique du respect des valeurs et des engagements qui sont les siens à savoir sécurité, ponctualité, transparence » a-t-elle indiqué.
Sur un tout autre plan, l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC), avait lancé dans la même foulée l’immatriculation en Tango-Romeo (TR), Pour mettre en conformité la navigabilité des ses aéronefs imposé par l’OACI et l’aviation civile. « Il était question de la dérèglement de gestion de la navigabilité qui est une imposition au registre gabonais d’immatriculation. Ces mesures sont bénéfiques à l’ANAC pour avoir une meilleure visibilité et un meilleur contrôle du système de gestion de la navigabilité sécuritaire. » a martelé le DGA Sieur Mandoukou de Langlade.
Pour dissiper toutes interrogations, il convient de rappeler que la NAG n’est pas la seule compagnie soumise à cette mesure mise en place par l’Aviation Civile, car toutes les compagnies gabonaises sont concernées et engagées dans ce processus bien que complexe.Monsieur Mandoukou DGA de la compagnie 
Selon le DGA Sieur Mandoukou de Langlade, cette mesure prise par l’Aviation Civile va « Permettre à l’ANAC d’avoir une meilleure visibilité et un meilleur contrôle du système de gestion de la navigabilité et donc la sécurité, aussi un transfert de technologies au travers des embauches des gabonais. » a-t-elle précisé
Conforter la position de la structure et mettre en priorité le professionnalisme 
Sur la conformité des aéronefs problématique liée à régularité des vols, le directeur Commercial de la compagnie Sophia Goncalves fixant le cap, s’est exprimé avec conviction en rassurant le professionnalisme du personnel de la boîte et le respect de la législation gabonaise en vigueur. « Pour cette reprise des activités la compagnie compte assurer avec des vols réguliers dans un premier temps, elle desservira les trois villes, après Libreville, ayant la plus forte démographie, à savoir : Port-Gentil, Franceville et Oyem. La compagnie dispose, pour se faire, de deux avions de type Embraer 120 (Emb 120) d’une capacité de 30 places chacun. » a-t-elle indiqué Rappelons que le 18 Mai dernier la Nationale  Airways Gabon (NAG) a obtenu  sa Licence d’exploitation et son Certificat de Transporteur Aérien (CTA) de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) qui est chargée de réguler le secteur aérien dans le pays à l’issue d’un processus de certification comportant cinq phases passant par la pré-candidature, la présentation officielle de la demande, l’évaluation des documents, la démonstration et l’inspection, ainsi que la délivrance du Certificat, dont la validité est de deux ans. Deux sésames qui lui permettent d’y exercer en toute légalité, avec pour siège sociale  Libreville.