Vêtus de rouge, des milliers de partisans de Pierre Mamboundou ont défilé dans les rues de la capitale gabonaise, jeudi 27 octobre 2011

Né le 6 novembre 1946 à Mouila, marié et père de cinq (05) enfants, Pierre Mamboundou est décédé le 15 Octobre 2011 à Libreville. Grand Opposant d’Omar Bongo, il fut député maire de la commune de Ndendé, sa ville natale.    

Il y’a 9 ans disparaissait Pierre Mamboundou Président et fondateur de l’Union du peuple gabonais (UPG), un homme d’Etat, un politicien hors norme qui savait amener le peuple vers la responsabilité et l’élévation intellectuelle.

Combattu farouchement par les médiocres toute sa vie,ce qui caractérisait  le fondateur de l’UPG durant son combat politique tant au sein de son parti politique qu’au niveau national; le courage et la détermination. Il laisse un Gabon aux mains des politiciens « moutouki ». C’est vrai il y’a beaucoup de choses à lui reprocher mais il nous a laissé des chantiers à finir tels que la loi sur la biométrie, le renforcement de la loi électorale, le different sur l’Ile Mbagnié, etc…

Il savait écouter le peuple et savait se rendre disponible à chaque fois qu’une partie du peuple se retrouvait en situation critique. Cet homme au destin exceptionnel, agrémenté d’une lutte politique inachevée, attaché à ses propres idées en dépit de l’épreuve difficile de la vie d’un opposant victime de son aura, il n’avait jamais montré un quelconque signe de faiblesse ou de recul face à l’adversité, mais plutôt, a su se conformer à la vérité du temps pour se constituer un véritable statut d’opposant tout le long de son combat politique avec un contenu exemplaire à travers sa présence sur l’échiquier politique national. Dans le cadre de sa formation politique, il aimait galvaniser les cadres et ses militants pour le combat politique. C’était un homme captivant aux compétences immenses et aux connaissances d’un Atlas.

Dans une déclaration faite à l’occasion de l’anniversaire de son décès, 9 ans après sa disparition, les militants de l’UPG son parti regroupés autour du mouvement dénommé « les Mamboundouistes », ont rendu à l’illustre homme politique, un hommage lue par le Président du mouvement, Guy Constant Titus Koumba en présence de la veuve Augustine Mamboundou et son conseiller, Jean Olivier Koumba Mboumba.

Son parcours et son idéologie politique

« Le président fondateur de l’Union du Peuple Gabonais (UPG), est un homme politique irremplaçable, c’était aussi un serviteur des plus passionnés de la République. Il a eu une influence colossale pendant vingt-deux (22) ans de lutte politique » , En ce jour du souvenir, les Mamboundouistes se souviennent de cet homme d’Etat et de cet illustre « héros gabonais »  Nous implorons les faveurs de Dieu pour continuer le combat politique mené par lui, jusqu’à la victoire finale » a-t-il souligné.

Pierre Mamboundou était un homme politique entier et fidèle, il ne transigeait jamais avec ses valeurs. Une personnalité hors du commun, un ardent défenseur des valeurs Républicaines. Fin connaisseur de nos institutions, il était à la fois respecté et régulièrement sollicité, mais aussi craint pour ses opinions sans concession qu’il accompagnait des traits d’esprit redoutables. Le décès brutal de ce Républicain attriste jusqu’à ce jour les gabonais et tous les Républicains. Malheureusement, l’héritage politique qu’il a laissé aux gabonaises peines à résister à l’épreuve du temps.

Le président Pierre Mamboundou défendait les intérêts de la Nation et de son Parti politique avec verve. Il était à l’origine de l’avancée du processus démocratique dans notre pays à la faveur du dialogue politique d’Arambo en 2006, initié conjointement avec le Président de la République, feu Omar Bongo Ondimba à la suite de leur rencontre du 19 Avril 2006, qui avait aboutie à un dégel politique. Le président Pierre Mamboundou était très exigeant à la fois pour son Parti et son honneur car pour lui, chaque dossier était celui du siècle dont le dernier est celui de l’introduction de la biométrie dans le processus électoral au Gabon. Il en était le chantre.