Désigné par ses pairs lors de la 17eme session ordinaire de la Conférence des Chef d’État et gouvernement tenue par visioconférence, le 30 juillet dernier, le Président de la République du Congo, Denis Sassou N’guesso a été investi ce 27 novembre 2020 à Libreville dans ses fonctions de Président en exercice de la Communauté Économique des États de l’Afrique centrale(CEEAC), il succède à ce poste son homologue Gabonais Ali Bongo Ondimba Président sortant.
La cérémonie officielle de passation des pouvoirs avec son homologue Gabonais Président sortant Ali Bongo Ondimba qui était en poste depuis 2015,s’est déroulée en présentiel devant les Chefs d’États et représentants des pays membres de l’institution.
Ce nouveau mandat, après les premiers exercés avec la même volonté de réussir, s’est déroulé dans un contexte marqué par la crise sanitaire liée à la pandémie de coronavirus.
L’actuel Président en exercice dont c’est le quatrième mandat à la tête de l’organisation sous-régionale, dans son propos circonstanciel a mesuré à leur juste valeur les défis du moment, il tient à placer celui-ci au coeur des réformes actées lors de la session rappelée plus haut. Il s’agit de faire en sorte que la toute nouvelle commission de la CEEAC qui remplace l’ancien Sécrétariat Général, fonctionne à son meilleur niveau. À priori, cette commission dotée de cinq portefeuilles réflète l’ambition exprimée par les Chefs d’États d’accélérer l’intégration régionale.
Sous le mandat du Président sortant Ali Bongo Ondimba, la CEEAC s’est engagée dans un programme ambitieux de réformes « En effet, à ce jour, dix des onze Etats membres de notre Communauté ont ratifié le Traité révisé. Le processus de ratification dudit Traité, est en voie d’achèvement pour le onzième Etat membre. » S’est exprimé Ali Bongo Ondimba Président sortant, avant de poursuivre « Au regard de notre forte adhésion à la réforme institutionnelle et à ses acquis, il nous est permis d’envisager des perspectives heureuses quant au processus de mise en œuvre de notre intégration régionale. Entré en vigueur le 28 août 2020, notre Traité a d’ores et déjà, fait l’objet d’un enregistrement auprès de l’Organisation des Nations Unies et de l’Union Africaine, conformément à la pratique. »
Pour s’adapter aux évolutions du moment a l’obligation de résultat, la CEEAC devra pour celà briser le tabou du repli sur soi qui caractérise ses États membres, s’appuyer sur les énormes potentialités de la sous région, la jeunesse, de sa population et la détermination de ses dirigeants.
Nombre de points inscrits à l’ordre du jour de cette 18ème Session de la Conférence, directement ou à travers le rapport du Conseil des Ministres, ont en effet permis de parler d’une seule et même voix. Qu’il s’agisse des conclusions sur la situation en République Centrafricaine, des moyens financiers dont la Commission a besoin, ou des conditions d’emploi des personnels appelés à travailler sous le leadership de ladite Commission, les membres ont réussi à transcender leurs particularismes, afin de concrétiser l’ambition d’intégration régionale.
Le Président Gabonais Ali Bongo Ondimba, Président sortant de la CEEAC lors de son discours à la 18ème session ordinaire de 27 novembre 2020 à Libreville
Le Président Ali Bongo Ondimba s’est dit confiant en l’avenir de l’Organisation communautaire, et en sa capacité à relever, avec l’appui de nos Peuples, les défis multiformes auxquels nos Etats sont confrontés, « Au moment où je passe la charge de la Présidence en Exercice de notre Communauté, à mon Frère, Denis Sassou N’guesso, Président de la République du Congo, j’aimerais toutefois rappeler l’importance que nous accordons à la question de la rationalisation de nos Communautés Economiques Régionales. » a exprimé Ali Bongo Ondimba Président sortant de la CEEAC.
Nous y reviendrons!
