Une conférence de presse s’est tenue hier en aprés-midi au quartier Glass, dans le 3è arrondissement de Libreville. Initiative d’un groupe de jeunes qui entendent redéssiner la diplomatie sous-régionale et régionale.

Devant la presse nationale éssentiellement, Lagrange Fidèle Sinmenou Agnankpe a présenté le laboratoire de recherches et d’actions diplomatiques (LaRAD). En sa qualité de fondateur et Directeur Exécutif dudit laboratoire, le principal orateur de cet échange avec la presse y a présenté les tenants et les aboutissants de l’initiative dont il est l’artisan majeur.

Visiblement porté par un optimisme des plus osés, le LaRAD qu’il a présenté comme étant une organisation de la société civile à vocation interrégionale qui fait des recherches, de la formation et de la sensibilisation particulièrement au profit de la jeunesse Africaine se veut donc étre “cadre de réflexions, de propositions, de sensibilisations et de dialogues intergénérationnels pour une préparation effective des jeunes africains à la prise de la relève”.

Aussi divers que variés les centres d’intérêt de cette structure naissante ne sont pas les moindres. Et c’est certainement pour faire face à ses différents défis sur le continent que LaRAD a tenu à présenter le “collège des parrains et des marraines constitué de très hautes personnalités africaines » qui le chapeaute ainsi que le « conseil d’orientation » qui guidera sa prise de décisions. Au regard de la fiche et des noms qui se retrouvent dans ces instances, il ne fait l’ombre d’aucun doute que cette entité naissante peut espérer un avenir certain dans les missions qu’elle s’est fixées. Entre diplomatie offensive, celle économique, une plus importante représentativité des jeunes dans les cercles de décisions etc…, il va sans dire que de l’ambition, il y’en a. Quoiqu’il y’ait une grande différence entre, disposer du capital humain, tel que s’en est réjouit Lagrange Fidèle Sinmenou Agnankpe, et réussir à fédérer toutes ces ressources pour atteindre un idéal commun.

Sur ces fonds baptismaux, cette organisation qui, au regard de sa fiche de création, serait soutenu par plusieurs éminences grises africaines tel que Lionel Zinsou et bien d’autres grands noms dont elle semble très proche, entend ériger son siège social dans la capitale gabonaise d’où elle se déploiera progressivement vers d’autres capitales africaines pour, espère t-elle, porter une nouvelle voix et une nouvelle approche d’une diplomatie afrucaine qu’elle veut densifier.

Avec un directorat regroupant plusieurs nationalités, et comme une opération de communication plutôt méticuleusement calculée, le LaRAD a organisé cette sortie au même moment que se tient à Libreville, un sommet des Chefs d’États et des gouvernements de la Communauté des États Économiques de l’Afrique centrale (CEEAC).

Patricio