Le Conseil des Ministres de l’Union Economique de l’Afrique Centrale (UEAC) a tenu sa 36ème session ordinaire par visioconférence ,le 27 janvier 2021 en vue entre autres d’examiner le projet de budget pour l’exercice 2021 en zone CEMAC, également d’évoquer à la fois le positionnement de la CEMAC sur la vaccination, et l’entrée en vigueur de la Zone de libre échange continentale africaine (Zlecaf), qui constitue pour la zone une réelle opportunité. La session elle-s’est déroulée sous la présidence de Monsieur Alamine Ousmane Mey, Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire de la République du Cameroun, son Président en exercice. Pour ce premier exercice post crise du Covid-19, le conseil a arrêté en ressources et en emplois, la somme de 89,2 milliards de FCFA pour la communauté.

C’est donc dans un contexte où la conjoncture économique mondiale reste fortement impactée par la crise économico-sanitaire liée à la Covid-19, que les ministres de l’Union Economique d’Afrique Centrale (UEAC) se sont réunis par visioconférence. Autour de leur président Ousmane Alamine Mey ministre de l’Economie et de la Planification du Cameroun, les ministres de l’Économie de la Zone dont Nicole Janine Roboty.

Tout au long de cette session, la question budgétaire a été principalement abordé. La cérémonie d’ouverture s’est successivement articulée autour de l’allocution du Professeur Daniel Ona Ondo, Président de la Commission de la CEMAC et du discours du ministre Alamine Ousmane Mey Président en exercice du Conseil des Ministres de I’UEAC. Dans son allocution, le Président de la Commission de la CEMAC a, tout d’abord, tenu à présenter ses meilleurs væux de santé et de bonheur à l’auguste Assemblée, avant de rappeler le contexte conjoncturel d’une sous-région Afrique Centrale, marquée par des crises multiformes (sanitaire, économique, sociate et politique). ll a déploré les conséquences néfastes de la pandémie de la Covid-19 sur l’économie dont la contraction des activités et des revenus aggrave considérablement la pauvreté dans la sous-région. ll prend, en exemple, te cas du secteur informel qui a été totalement paralysé, alors qu’il joue le rôle de filet de sécurité sociate dans les écolomies de la sous-région.

Notons que cette rencontre de haut niveau qui a vu la participation notable du gouverneur de la BEAC, du président de la BDEAC, ou encore du secrétaire général de la COBAC. Pour l’essentiel, au cours de ces travaux de la 36ème session ordinaire du conseil des ministres, ces derniers et les responsables d’organes, d’institutions spécialisées et d’agences d’exécution de l’UEAC, ont adopté un budget 2021 en très légère hausse pour la communauté, puisqu’il se situe à un peu moins de 89,3 milliards de FCFA.

À cet effet, le Président de la Commission a souligné « la nécessité de finaliser la réflexion sur les sources additionnelles de financement de la Communauté afin de réduire l’impact négatif de l’insuffisance de recouvrement de la TCI et parachever le processus d’intégration. » avant de « saluer la résilience de nos économies et la vitalité de certaines branches d’activités dans les domaines de la production et de la transformation des biens. » S’agissant du budget de la Communauté, « il a rappelé la situation financière critique ayant abouti à la structuration d’un budget resserré. » Aussi, a-t-il souligné « la nécessité de prendre des mesures exceptionnelles pour la relance des activités de la Communauté, en préconisant, notamment, des actions vigoureuses en faveur du recouvrement de la TCI et de la viabilité budgétaire de la Communauté. »