Le collectif des épargnants de BRS-ARL se sont illustrés par une instructive conférence de presse, le jeudi 29 avril courant, notamment de ce qu’elle nous informe que l’affaire judiciaire qui oppose, des années durant, les épargnants de ladite structure financière et l’État gabonais, connaitrait des «avancées significatives» depuis qu’elle été soumise par le CAPPE entre les mains de la cour de justice de la CEMAC.

Le différend qui oppose les épargnants BRS-ARL et l’État gabonais depuis des lustres, a connu une nouvele épilogue depuis que ce dossier a été confié au Congrès des Agents Publics, Parapblics et Privé de l’État (CAPPE), lequel après examen avait décidé de le soumettre à l’appréciation de la cour de justice de la CEMAC le 05 février 2021.

En effet, s’agissait pour le CAPPE de traduire en justice la Cobac et la CEMAC devant la Cour de justice de la CEMAC. Une plainte qui a d’ailleurs été «jugée recevable» par cette instance de justice.

Les conséquences de cette initiative ne se sont pas faites attendre. «Il en ressort après examen dudit dossier par la Cour de justice de la CEMAC, des avancées significatives qui tendent à donner un véritable espoir non seulement au CAPPE qui s’est porté partie civile mais également aux épargnants gabonais victimes de cette grosse escroquerie étatique sans précédent.», a déclaré le porte-parole des plaignants.

Cependant, en dépit des avancées positives de cette affaire, les épargnants soupçonnent le gouvernement gabonais d’actes malveillants. En effet, ils estiment qu’il «multiplierait plusieurs démarches aux fins de freiner l’évolution positive» de leur dossier. C’est pourquoi, ils en appellent à l’arbitrage du chef de l’État afin d’éviter une crise sociale qui pourrait impacter «plus de 18000 (dix-huit mille) familles gabonaises».

Affaire à suivre…

K-aymard LELENGUI