Dans le cadre du programme Wave, le ministre de l’agriculture, Biendi Maganga Moussavou, et les tiens ont animé, le jeudi 6 mai,
L’ouverture de l’atelier de présentation du plan de riposte gabonais contre les maladies virales du manioc. Ce plan de riposte élaboré par le programme Wave est un outil d’orientation de agriculteurs dans la perspective d’améliorer la productivité du manioc au Gabon.

A cette effet, le programme wave permet au gouvernement de réaliser un champs semencier nationale pour alimenter nos agriculteurs en semences de qualité et à haut rendement afin d’ accroître de façon conséquente leur production. Ce programme financé par la fondation Bill et Mélanie Gates vient de boucler une étude nationale qui a révèle l’absence de la sciure du manioc ,une pathologie considérée comme l’ébola du manioc qui sevit en Afrique de l’ouest.

Avec l’implantation du laboratoire wave dans la zone nord de libreville le Gabon dispose d’un outils indispensable pour atteindre ses objectifs en terme de production du manioc pour l’emmener vers le principal objectif d’autossufisance alimentaire.

Le ministre a ainsi assuré de l’ouverture à Akanda d’un laboratoire, constitué des chercheurs nationaux et africains, afin de déterminer les types de virus dans les aliments, principalement dans le manioc.

Cet atelier répond à la nécessité du pays de passer «d’une agriculture traditionnelle à une agriculture moderne», selon les dires du ministre de l’agriculture . Ce défi ne peut avoir de résultats concrets que si des études sérieuses sont faites pour minimiser les potentiels destructeurs de ces plantes.

C’est fort de cette réalité qu’un laboratoire a vu le jour à Akanda, lequel est animé par des experts africains et nationaux qui travaillent dans relâche pour trouver une solution efficace contre les maladies des aliments, particulièrement celle du manioc.

Le manioc étant «une alimentation de base», il est indispensable de mettre tous les moyens nécessaires qui visent à préserver sa survie. «Au Gabon, le manioc est le socle de l’alimentation de ses populations», dixit le Pr Jacques F. Mavoungou.

Assurer la survie du manioc est l’objectif de l’atelier du jour. D’ailleurs le ministre de l’agriculture pouvait affirmer:«Le Gabon est à 100% dans la survie du manioc». Une déclaration qui témoigne de l’importance de cet aliment sur le territoire national.

En effet, en raison du rôle majeur qu’il joue dans l’alimentation des populations gabonaises, il devient urgent de garantir sa sécurité. C’est dans cet optique que le Pr Mavoungou affirmera:« il est plus que nécessaire de mettre en place une stratégie de lutte contre les maladies virales du manioc.»

Pour le ministre, Biendi Maganga Moussavou, le but de ces travaux est de parvenir à trouver une stratégie nationale efficace dans la lutte contre ces maladies virales afin d’offrir aux agriculteurs des plantes qui présentent moins de risques possibles pour leurs plantations.

K-aymard LELENGUI