En invitant Laurence Ndong à tirer toutes les conséquences de la nomination de son époux comme Directeur Général adjoint de la SPIN, le conseiller spécial, chef de département de la communication de la présidence de la République, qui n’est pas n’importe qui, vient tout simplement de signifier au Porte-parole du Gouvernement que le Chef de l’État l’a lâché et que si elle n’y prend garde, elle sera éjectée de l’équipe de Ndong Sima II plus vite que prévu.
Mais si le message de Télésphore Obame Ngomo s’adresse aujourd’hui à Laurence Ndong, il s’adresse en même temps à tous les gabonais qui devraient désormais se tenir à carreaux sur le plan éthique et moral, car le cas de Laurence va faire jurisprudence.

Alors qu’aucune réglementation n’interdit la nomination de son époux ou de son épouse , alors que le délit de conflit d’intérêts est loin d’être constitué, et qu’aucune décision de justice ne condamne Mme Ndong, celle-ci est jetée en pâture pour une question d’éthique et de morale.
Que celui qui n’a jamais péché jette la première pierre à Ndong Laurence comme l’ avait dit Jésus.
Finalement, le cas Laurence Ndong n’ouvre t’il pas la porte à la délation, à la calomnie, à la diffamation et à l’injure?

La moralité et l’éthique ne nous commandent-t-elles pas d’interroger le peuple par référendum d’initiative populaire pour qu’il se prononce sur le cas Mborantsouo, qui est protégée par l’article 15 de la loi de la Cour Constitutionnelle alors qu’elle est accusée d’avoir rendu des avis ayant entrainé des crises avec morts d’hommes, et article qui l’élève au rang de présidente honoraire?
Ce référendum mettra un terme à la haine que portent les gabonais sur sa moralité.

Et le cas Ali Bongo qui continue à bénéficier de la protection de l’État et de l’entretien avec l’argent des contribuables qu’il a volontairement chosifié et appauvrit, et des crimes en tout genres qu’il a commis?
N’y voyez surtout pas un désir de règlement de comptes, de soif de vengeance, ou de haine, nous sommes sur le chapitre de la morale et de l’éthique. Erigeons les simplement en Loi républicaine, et on verra ce qu’on verra.
Ne sommes-nous pas au début de la Restauration des Institutions?
Nous sommes sur la voie de notre essor vers la félicité.

PETIT-LAMBERT OVONO ÉVALUATEUR CERTIFIÉ DES POLITIQUES PUBLIQUES PRÉSIDENT DE SOGEVAL