La deuxième édition du forum de la presse, du vendredi 14 mai, a gravité sur la notion d’éthique. Cette rencontre mensuelle entre la presse nationale et internationale et les membres du Parti Social Démocrate (PSD), a été, l’occasion pour Maganga Moussavou et les siens d’exposer sur l’importance des valeurs de l’éthique dans la gestion politique et administrative du Gabon.

Le propos liminaire du Président du PSD, Pierre Claver Maganga Moussavou, sur la thématique de l’éthique dans la bonne gouvernance du pays, a été on ne peut plus clair.«Notre développement dépend de la qualité des hommes et des femmes que nous mettons pour nous sortir du sous-développement», a-t-il clamé.

En effet, selon lui, le Gabon ne peut accéder au développement que si les hommes et les femmes qui occupent des fonctions politiques et administratives sont dépourvus des valeurs d’éthique.

L’ancien vice-président de la République pour donner plus de poids à son argumentaire, pouvait renchérir son point de vue en ces mots:« l’éthique du pouvoir est synonyme d’exemplarité: celui qui l’incarne doit y veiller pour ne point succomber à la tentation de se servir, en développant un sens aigu de l’abnégation !».

La trajectoire de compréhension des dires de Maganga Moussavou, nous amène à penser que les «détournements massifs» qui ont cours au Gabon sont orchestrés par des individus dénués de probité morale.

La question de l’utilité des valeurs de l’éthique dans la gestion de la chose publique dans notre pays, prend tout son sens si, comme l’a excellemment définie, le secrétaire exécutif adjoint, chargé de la jeunesse du PSD, Steven Rick Kiemi, lors de sa prise de parole, en énonçant que «l’éthique étudie la morale dans une société et détermine comment, doivent agir les membres d’une cité en communauté. Dès lors, l’éthique est perçue comme la science du comportement moral au sein d’une société.».

Ainsi, les balbutiements récurrents observés dans la gestion de manière optimale et efficace du pays, ne sont que la conséquence d’une nation dont les habitants seraient dépourvus des valeurs de l’éthique. Une réalité qui doit être dénoncée sans tabou. Renverser cette courbe devient urgent pour la nation car «l’éthique demeure primordial dans le processus de développement d’un pays, car aucune nation n’a pu aspirer au développement harmonieux et durable sans la mise en pratique des valeurs de l’éthique», estime Steven Rick Kiemi.

Chaque citoyen gabonais, mieux tout gouvernant se doit de pratiquer l’honnêteté, la justice, le désintéressement, l’honneur et l’abnégation au travail pour que le pays puisse aller de l’avant. C’est pourquoi, Steven Rick Kiemi pense que «l’éthique doit donc s’inscrire dans le code des valeurs républicaines, c’est ainsi que nous pouvons aspirer à un véritable développement».

Jessy M