Le Gabon avec ses 11% du territoire réservés à la conservation, est plus que jamais engagé dans la thématique du développement durable, des populations autochtones et communautés locales. C’est dans cette optique qu’un atelier à été organisé par le REPALEC pour trois jours du 27 au 29 mai 2021 à Lambaréné dans la province de moyen Ogooué.

Travaux en atelier, une vue des participants

Pendant deux jours, Lambaréné a abrité un atelier de validation des consultations publiques du Réseau des Populations Autochtones et Communautés Locales du Gabon, conformément aux orientations stratégiques pour le développement durable du Réseau des Peuples Autochtones et Communautés Locales d’Afrique (REPALEAC), période 2025-202.

C’est la ville du Docteur Albert Schweitzer qui a été choisie pour servir de cadre à la réflexion sur cette thématique devenue une priorité dans la mise en œuvre des politiques publiques.
Sur le plan national les populations autochtones et communautés locales dans les provinces du Woleu-Ntem, de la Ngounié du Haut Haut Ogooué et de l’Ogooué Ivindo sont celles choisies prioritairement pour servir de base. Parce que contenant la plus grande populations des peuples autochtones.
Le présent plan s’articule autour de:
La méthodologie utilisée pour la production du document et le but à atteindre au terme de la mise en oeuvre du plan
-le contexte national de la problématique des peuples autochtones au Gabon ainsi qu’un rappel historique du mouvement PACLS au Gabon
-La déclinaison de tous les objectifs à atteindre par axe prioritaire à l’issue de l’exécution du présent plan
– Les programmes des activités à réaliser
– Le plan de financement et le plan de mise en œuvre de 2021 à 2025
– Les plans d’action portant sur la mobilisation des fonds et le renforcement des capacités
– Le renforcement des capacités
– La gouvernance et le fonctionnement du réseau ainsi que le plan de communication.

Audience avec le Gouverneur du Moyen Ogooué , délégation du REPALEG conduite par la Coordinatrice, présidente de l’ONG AGAFI

Très satisfaite du déroulement des travaux, Mme Jeanne Marthe Minkoué-Mi-Ella, Présidente de l’ONG AGAFI et Coordinatrice du REPALEAC au Gabon partage l’engagement des participants(e) et sa détermination au sein de cette organisation en faveur des peuples Autochtones, « Cet atelier de validation permettra que nous mettions en place, un plan opérationnel pour les activités futures en faveur des peuples Autochtones et Communautés locales du Gabon , et surtout de mettre autour de la table de nos échanges, les besoins clairement identifiés des populations autochtones », a-t-elle indiquée au début des travaux.

Mme Jeanne Marthe Minkoué-Mi-Ella, Présidente de l'ONG AGAFI et Coordinatrice du REPALEAC au Gabon

Mme Jeanne Marthe Minkoué-Mi-Ella, Présidente de l’ONG AGAFI et Coordinatrice du REPALEAC au Gabon

Après avoir présenté les civilités aux autorités de la ville, au premier rang desquels au gouverneur du Moyen Ogooué monsieur Bernabé Bangalivoua, au maire de la ville Armel Mouloungui, premier Adjoint, au conseil départemental, la délégation conduite par la coordinatrice du REPALEG, présidente de l’ONG AGAFI s’est dite satisfaite de l’accueil qui l’a été réservé.

Cet atelier qui clos un long processus commencé en 2015 à Kigali au Rwanda s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’axe prioritaire d’intervention numéro 5 du plan de convergence, intitulé développement socio-économiques et participation multi-acteurs. Il faut dire que deux ans après l’atelier de Douala des avancées ont été enregistrées en 2020.

Jacques Mouloungou, coordonnateur national de la commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC)

« Nous pouvons entre autre citer la tenue de quatre ateliers provinciaux et la participation à divers autres traitant des questions relatives aux peuples Autochtones ». À précisé Jacques Mouloungou, coordonnateur national de la commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC).

« La COMIFAC se réjouit de la tenue de la présente réunion qui devra si jnose croire, valider le plan opérationnel, le plan de communication et le plan de suivi-évaluation devant traduire dans les faits la vision fu REPALEC. Il s’agit donc pendant les trois jours de travaux de s’imprégner du contenu de ces documents et si besoin en est, de les enrichir. «  À indiqué Jacques Mouloungou, Coordonnateur national de la commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC).

En félicitant les membres de la Coordination nationale du REPALEG et particulièrement sa présidente Jeanne Marthe Mekui-Mi Ella pour l’investissement qu’elle consent à la cause des peuples Autochtones, la COMIFAC aux participants, « Les conclusions qui sortiront de vos réflexions seront déterminantes, au regard des nombreuses attentes portées par tous les acteurs, notamment par les Peuples Autochtones et les partenaires techniques et financiers, car les attentes et enjeux sont énormes. De part vos expertises. je reste persuader que les points inscrits à l’ordre du jour devront être examinés minutieusement et devront permettre à l’issue de cette réunion de formuler des recommandations pertinentes pour améliorer les documents soumis à votre examen. » a conclu le Coordonnateur national de la commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC).

Audience avec le maire de la ville de Lambaréné, Armel Mouloungui premier Adjoint

Notons que le but principal de cet atelier etait de faire en sorte que d’ici 2025, les Peuples Autochtones du Gabon participent à la gouvernance et à la gestion durable des terres, des territoires et ressources naturelles du Gabon, conformément à leurs savoirs, savoir-faire et innovations traditionnelles. Le but final etant d’améliorer leurs conditions de vie dans le respect de leurs droits et libertés. C’est donc un travail titanesque qui a été effectué et sur lequel les populations locales et autochtones fondent tous leurs espoirs pour que l’on puisse enfin changer de paradigme.