Les éléments de Kankina Pitty Yannick CB de la brigade de Gendarmerie de Ntoum dans le Komo-mondah viennent de démanteler un grand réseau de faussaires qui falsifiaient des tests PCR et des autorisations spéciales de circuler vers l’intérieur du Pays contre des sommes allant de 3000 à 20 000 FCFA ce samedi 19 juin 2021 installé dans un cyber café au sein de l’université omar Bongo Ondimba. 

D’après un communiqué du ministère Gabonais de la Santé parvenu samedi 19 juin 2021 à la rédaction du journal Panafricain d’informations Générales et d’analyses convergenceafrique.net, deux faussaires des documents administratifs, notamment des tests PCR et des autorisations spéciales de déplacement vers l’intérieur du pays, auraient été pris en flagrant délit lors d’une intervention des agents de la brigade de la gendarmerie de Ntoum.

Il s’agit de Kamboulou jean pierre et Ella Emile davy, respectivement de nationalité congolaise et gabonaise, les deux cerveaux de la bande. Ils ont été pris en flagrant délit lors de l’intervention des agents de la brigade de la gendarmerie de ntoum.

Le cerveau de cette affaire, serait un certain Ella alias Chinois qui jusqu’ici est  recherché par les mêmes éléments de la brigade de Gendarmerie de Ntoum.

Le trafic, qui profitait pour certains voyageurs, avec l’obligation de présenter un test PCR négatif dans les différents check-points installés sur la Nationale 1 fonctionnait de manière simple: Les mis en cause établissaient de faux certificats négatifs du laboratoire Pr. Gahouma et autorisations spéciales de déplacements avec des signatures scannées du Ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha et du Ministre de la Défense nationale, Michael Moussa Adamo. Puis les transmettaient aux acheteurs en format papier ou numérique moyennent des sommes d’argent pouvant aller de 3.000 fcfa à 10.000 fcfa pour le tests pcr et de 10.000fcfa à 20.000 pour l’autorisation spéciale de circuler.

Il ressort donc que depuis plus d’un mois, les deux faussaires appréhendés se seraient suffisamment faits du beurre. Ils auraient profité de la détresse des voyageurs dans la zone du Pk8 avec pour clients privilégiés ceux en déplacement vers le Woleu-Ntem pour monter ce business parallèle.

Rappelons qu’au Gabon, les déplacements d’une province à une autre sont conditionnés par la présentation d’un test PCR datant de moins de 14 jours et d’une autorisation spéciale de circuler.

La délivrance de ces deux documents est totalement gratuite. Cependant, les lenteurs administratives ont fait naître à Libreville comme à l’intérieur du pays des réseaux mafieux.

En ce moment , l’enquête se poursuit et les mis en cause risquent selon le législateur gabonais qui prévoit dans le Code pénal en son article 112 relatif à la contrefaçon un emprisonnement de 5 ans au plus et peut l’être, en outre, d’une amende de 5.000.000 de francs au plus.

Maintenant que les faussaires sont aux arrêts quid de la clientele ?

Nous y reviendrons.