Samedi 19 juin 2021 , malgré le contexte particulier lié à la crise sanitaire actuelle qui impose un nouveau mode de vie et de travail,  le Directeur général de l’économie sociale, Moussavou Moussavou , a procéder au lancement de l’atelier de formation organisé au profit des membres de la société civile de la Commune d’Owendo.

Entrant dans cadre du programme cap25 de l’«Cogasyc/Comepro». Cet atelier de renforcement des capacités a pour thème : « l’impact de la société civile dans la transformation de la société et l’accélération de la croissance d’un pays ».

 

Pour le directeur général de l’économie sociale, «j’ai l’honneur de diriger a la noble mission publique de faire de l’entrepreneuriat sociale, au travers de ses composantes, ses problématiques et ses finalités, une réalité sur l’ensemble du territoire national, de façon à ce que la croissance et la richesse créées dans l’écosystème ESS impactent positivement et durablement le produit intérieur brut (PIB) de notre économie nationale ; mais encore de façon à ce que ces variables puissent permettre aux gabonais économiquement faibles(GEF) de sortir de la précarité et de l’exclusion sociale pour se nourrir, in fine, des fruits de l’autonomie financière et sociale».

Ainsi, tel est le sens de l’action 155 du Plan Stratégique Gabon Emergent(PSGE) : vision 2025 et orientations stratégiques 2011-2016, qui constitue le socle fondamental de la politique du président de la République, Chef de l’Etat, son excellence Ali BONGO ONDIMBA.

Il est évident que cet objectif ne saurait être atteint sans la contribution massive et significative de la société civile productive dans toutes ses composantes.

C’est pourquoi, il est plus qu’impérieux, aujourd’hui, de créer des partenariats et renforcer ceux qui existent déjà entre l’administration de l’ESS et les membres de la société civile productrice afin que les problématiques inhérentes à leurs activités quotidiennes soient si souvent partagées communément. La preuve : à la lecture des différents libellés de modules retenus dans le programme de formation de l’atelier on remarque que les problématiques vécues par les entreprises sociales sont identiques indépendamment du lieu d’exercice de leurs activités respectives : Libreville comme les coins les plus reculés de l’intérieur du pays.

Aussi, est-il le lieu, ici, de souligner l’importance pour cette société civile de se constituer en réseaux par secteurs d’activités et par zones d’activités afin d’ériger des fédérations et des confédérations à même de défendre les intérêts et fournir des services privés aux adhérents, satisfaire les besoins d’une part, et jouer un rôle influent dans la conception des politiques publiques qui touchent à l’ESS, en particulier. Ces groupements corporatifs tiendraient aussi la position d’interface entre l’administration publique et les membres de la société civile.

Dans cette optique, certains organismes peuvent avoir une mission de service public (santé, social, justice). La structuration de la société civile et le passage de leurs activités informelles vers les activités formelles méritent bien d’occuper une place centrale dans cet atelier. Comme il en va aussi des questions de management.

L’Etat, pour sa part, a le devoir de promouvoir l’esprit d’entreprendre et l’obligation de protéger les droits de la société civile productrice. L’administration de l’ESS, en tout cas y veillera.

S’adressant aux apprenants de cet atelier qui s’ouvre, «je vous souhaite bon apprentissage, abnégation et volontarisme à tous dans le processus d’assimilation du programme de formation. La société civile d’aujourd’hui et celle de demain seront celles que vous voudrez qu’elles soient. Puisse cet exercice se renouveler autant de fois que possible le long de l’année». A déclaré le directeur général de l’économie sociale, Moussavou Moussavou.

Notons qu’au sortir de cet atelier, les participants seront capables de saisir les contours des différents moyens de financements , les techniques à la fois de recherches de financement, de partenariats ciblés, les différents aspects importants à profit pour la création d’une AGR(activité génératrice de revenu).