La rumeur fait une traînée de poussière depuis ce lundi soir sur les réseaux. Mathias OTounga, membre du gouvernement et élu d’Okondja est accusé à tord d’avoir inciter les jeunes de la localité afin d’empêcher la bonne marche de la visite de l’opposant Alexandre Barro Chambrier ce lundi 23 août 2021 dans son fief politique à Okondja, rapporte le site super stars Magazine. Des fausses accusations que Mathias Otounga, à travers un post sur sa page Facebook officielle, bien voulu démentir. Ci-dessous l’essentiel de sa réaction après cette rumeur de mauvais goût.

« Okondja le 23 août 2021 – Depuis ce matin, une rumeur faisant état d’une altercation entre les populations de la commune d’Okondja et la délégation d’Alexandre Barro Chambrier circule sur la toile. Ses auteurs m’accusent à tort d’être à l’origine de cette échauffourée. Je tiens à préciser qu’il n’en est rien.

Je condamne avec la plus grande fermeté cet écart de conduite de ces jeunes. Cette violence ne grandit nullement notre jeune démocratie et met en péril notre vivre-ensemble.

Mieux: l’utilisation abusive de l’image du Président de la République est de nature à jeter l’opprobre sur cette Haute Personnalité.

Du reste, la visite d’un quelconque leader d’un Parti reconnu à Okondja est un acte Républicain qui, à mon avis, n’enlève rien à l’ancrage du Département au PDG. A fortiori, ceci ne nécessite aucune effusion de violence.

Tout gabonais étant libre de circuler sur toute l’étendue du territoire national quand et comme il le souhaite, je ne cautionnerais pas pareils agissements rétrogrades.

En conclusion je ne suis nullement concerné par ces rumeurs fallacieuses à mon endroit’ fin » a-t-il précisé.

À la vitesse de cette rumeur en rapport à  l’altercation entre la délégation du président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), Alexandre Barro Chambrier, et certains jeunes proches de la majorité présidentielle, pour l’heure le climat reste tendu à Okondja, selon nos sources, une enquête serait en cours pour établir la vérité de cette affaire.

Décidément, l’utilisation des réseaux sociaux sous nos cieux reste de plus en plus regrettable.