L’Assemblée générale constitutive de l’Alliance Climatique 1 milliard d’arbres « ACMA » s’est tenue le mardi 17 août 2021, à Kinshasa. Elle marquait le début des activités de cette plateforme qui compte redynamiser les activités du programme Jardin scolaire, un milliard d’arbre, initié par le chef de l’Etat Félix Tshisekedi.

Photo de famille prise lors de la première AG de l'ACMA

Photo de famille prise lors de la première AG de l’ACMA

Au menu de cette réunion, la présentation de Statuts de l’Alliance Climatique 1 Milliard d’arbres, son adoption et le vote des membres du comité de gestion de celle-ci. Plusieurs propositions et amendements ont été au rendez-vous après présentation et lecture desdits statuts devant tous les membres en présentiel et en ligne.

« Il faut que l’Etat fasse sa part et que nous citoyens fassions la nôtre. C’est pourquoi nous avons fait cette alliance pour promouvoir, et accompagner ce programme du gouvernement lancé de manière solennelle par le Chef de l’Etat il y a deux ans. Sur le fond, nous sommes tous d’accord. Il faut que tout le monde s’implique pour contribuer à l’action climat. Dans les prochains jours nous pourrons finir ces statuts et procéder à l’élection de différents animateurs », a déclaré l’Ambassadeur Tosi Mpanu Mpanu, Négociateur Climat senior.

Cette plateforme ainsi créée a le statut d’une ASBL. L’ACMA réunit plusieurs organisations qui représentent plusieurs structures de la société civile, du monde scientifque et du secteur privé.

« Le premier souci c’est ce qu’on appelle aujourd’hui l’urgence climatique. L’Afrique reste le berceau de cette survie climatique et dans l’Afrique il y a la RDC. Si la RDC ne peut pas prendre à bras le corps cette préoccupation, nous risquons de passer à côté de tout ce qui se fait », a précisé Mfumu Difima Tinu, Président du Conseil Supérieur de l’Autorité traditionnelle et coutumière.

« Il y a eu des initiatives qui ont permis que nous puissions créer cette alliance, main dans la main pour que nous répondions aux exigences climatiques qui sont en train de s’annoncer. Je parle ici des autorités traditionnelles qui détiennent les terres, les forêts, et autres structures appropriées ».

Après lecture et adoption de ces statuts, l’Assemblée générale s’est mise d’accord à l’unanimité pour un travail de toilettage de ce document qui devra prendre 10 jours. Après, il sera question de se réunir de nouveau pour élire les membres du Comité de gestion de cette institution.

Avec environnews