Dans une déclaration parvenue à notre rédaction, pour l’essentielle, le président du Cercle des Patrons de la Presse Privée en Ligne au Gabon (CPPPL) Thierry Mebalé Ekouaghe a affirmé lundi 25 octobre 2021 au siège social de son organisation, qu’une certaine presse, constituée en instrument de subversion, s’en prend à des confrères, oubliant le rôle qui lui échoit. S’insurgent ainsi à cette attitude bancale, remplie de heine et d’élan de « mercenaire ». Le CPPPL n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour denoncer et condamner avec la dernière énergie, les actes qu’il qualifie de subversifs. Plutôt que d’informer, cette presse s’illustrerait dans des manœuvres d’intimidation. «Le mode opératoire reste le même : l’invective, l’insulte avec une propension au dénigrement», a-t-il laissé entendre.

Ci-dessous l’intégralité de ladite déclaration.

Mesdames et Messieurs, chers confrères
L’image peu reluisante que nous sert la presse gabonaise aujourd’hui nous a amenés à réagir. En effet, cette autre presse qui a pourtant un rôle constitutionnel de donner l’information au nom du peuple, s’est plutôt retournée contre ce peuple pour adopter une attitude de loup, de prédateur contre elle même.

Mesdames et messieurs
La presse s’autoflagèle. Les journalistes de cette presse sont devenus les prédateurs de leurs confrères, encouragés par Jessye Ella Ekogha, devenant ainsi des instruments de subversion au lieu d’être des véhicules porteurs de contradictions de la société, de ses émois, de ses hésitations, des ambitions de ses hommes et de ses femmes.

Hier, François Ndjimbi de Gabon Review, Désiré Ename d’Echos du Nord, Guy Pierre Biteghe du journal « Le Mbandja », Télesphore Ngomo, Thierry Mebale
Ekouaghe à travers son site en ligne 7jinfos, aujourd’hui Steeve Makanga, Directeur de publication du site Kongossa News, tous ont été victimes de cette presse à gages qui a tourné le dos à sa mission première : informer. Le mode opératoire reste le même : l’invective, l’insulte avec une propension au dénigrement. A qui sera le tour demain ?

Aussi, face à ces dérives, le Cercle des Patrons de la Presse Privée en Ligne (CPPPL), soucieux de la viabilité des médias et des journalistes, prend-t-il à témoin l’opinion nationale et internationale sur les conséquences qui peuvent en découler face à ces déviations.
Mieux, l’organisation patronale interpelle surtout le président de la République, son Excellence Ali Bongo Ondimba dont les subversifs de cette presse à gages sont identifiés parmi ses proches collaborateurs, à agir.

Le ministère de la communication et la Haute Autorité de la communication sont également interpellés de par leur rôle constitutionnel à agir pour mettre fin à cet état lamentable de cette presse qui n’honore ni le Gabon ni le chef de l’Etat.
Mesdames et Messieurs,
Nous devons échapper aux étouffoirs en esquivant les multiples pressions ou tentations dont nous sommes l’objet. Si les médias sont avant tout des outils contre la malgouvernance et le lit de la contestation sociale, ils ne sauraient être également des organes soumis aux diktats des puissants, que ceux-ci soient des entrepreneurs politiques, des opérateurs économiques ou des chefs religieux.

Je vous remercie.