Davy Giresse OMBINDA, ancien espoir du football national, la rédaction du journal est allé à la rencontre de ce natif de la ville d’Okondja, pour un échange des plus enrichissants sur ses Souvenirs en tant qu’ancien footballeur du Championnat national gabonais mais aussi ayant participé à plusieurs reprises à des championnats départementaux, des coupes provinciales et nationales.

Comment êtes-vous arrivé dans le football ?

Davy Giresse OMBINDA: j’ai été formé depuis mon bas âge. À l’époque le ballon était le meilleur des cadeaux que l’on pouvait réclamer aux parents. J’aimais courir, dribbler et surtout m’amuser. J’ai commencé donc à jouer au quartier, en participant à des tournois inter-quartiers. Et très vite, j’ai été sélectionné pour participer à des tournois départementaux tels que la Coupe Oloupi, coupe de l’amitié, Ombilasuku et des compétitions provinciales de deuxième division.

Comment êtes vous retrouvé à jouer en championnat national de première division ?

Davy Giresse OMBINDA: Pour réaliser mon rêve de jouer un jour sur les pelouses de première division de notre pays, j’ai décidé contre l’avis de mes parents, de prendre un avion pour rallier Libreville où le football battait son plein. J’ai pris le risque de sacrifier ma scolarité pour la passion que j’avais et que j’ai toujours pour le ballon rond. J’ai donc eu l’opportunité alors d’intégrer la grande équipe à l’époque du FC Canon 105. À l’époque, le club était doté de joueurs de haut niveau, des internationaux. Venir s’imposer dans un tel club n’était donc pas donné pour le petit villageois que j’étais. Il fallait donc redoubler sinon quatripler d’efforts. Le club étant engagé dans un championnat continental, j’ai pu faire parti de cette aventure.

Avez-vous parfois des regrets?

Davy Giresse OMBINDA: Je ne regrette pas d’avoir sacrifié mes études pour me consacrer exclusivement ,corps et âme au football. Durant 13 ans j’ai évolué au plus haut niveau national. J’ai beaucoup voyagé, j’ai beaucoup appris, j’ai découvert et fait la connaissance de tellement de personnes. Mon seul regret, peut-être ne pas avoir eu l’opportunité d’évoluer en équipe nationale A. Mais entre temps, si c’était à refaire, je le referai sans aucune hésitation. Mon cœur bat football, je vibre pour le football. Même ayant rangé les crampons, la passion est toujours autant présente en moi.

Que fondez vous comme espoir maintenant que vous avez raccrochez?

Davy Giresse OMBINDA: Aujourd’hui ma volonté est de transmettre aux plus jeunes ma modeste expérience. Accompagner et former pourquoi pas les futurs grands footballeurs de notre pays. Ma vision pour mon département est de redonner le goût et l’envie aux jeunes de pratiquer le football dans un cadre structuré, loin des divisions et autres discours haineux et de découragement.

C’est donc sur ces propos nourris de plein d’espoirs que nous avons bouclé ce petit échange avec l’ancienne gloire du département de la Sébé-brikolo.

Avec la Docmedia