Meta, la société mère de Facebook a supprimé plus de 11 000 emplois, ce qui représente 13 % de son personnel. Elle procède ainsi à sa première restructuration en 18 ans d’histoire, et prévoit réduire ses dépenses discrétionnaires et prolonger son gel d’embauches jusqu’au premier trimestre.

C’est un des plus grands licenciements collectifs chez une société technologique cette année. Meta, également propriétaire d’Instagram, lutte contre la flambée des coûts et la faiblesse du marché de la publicité.

Le titre de Meta connaît une année pénible à la bourse Nasdaq : il a chuté de 71,5 % depuis le 1er janvier.

Les temps ont déjà été meilleurs au sein des entreprises du secteur technologique. Twitter a annoncé la semaine dernière la suppression de 50 % des emplois du groupe dans le monde, soit environ 7500 personnes, à la suite du rachat de l’entreprise par Elon Musk.

La pandémie, qui a propulsé les entreprises technologiques et leur valorisation en bourse, s’est transformée en crise cette année dans un contexte inflationniste et de hausse des taux d’intérêt dans plusieurs pays du monde.

Heritier RAMAZANI/RDC