Le président de la Conférence des présidents de la Coalition pour la nouvelle République (CNR), Vincent Moulengui Boukossa, a fustigé la décision sur la vaccination obligatoire et la présentation d’un test Covid-19 négative dans les milieux dit publics lors de sa déclaration du jeudi 4 novembre dernier au siege de la Coalition pour la nouvelle République (CNR) de l’opposant Jean ping.

Selon Vincent Moulengui Boukosso, le gouvernement vient une fois de plus aggraver son oeuvre destructrice en programmant des mesures renforcées au motif prétendu de lutte contre la covid-19. Ainsi, il déclare: «Le peuple gabonais a encore appris à ses dépens de nouvelles mesures illégales prises précipitamment par trois membres du gouvernement des usurpateurs sous le prétexte désormais fallacieux de la lutte contre la Covid-19 ». Tout en trouvant grotesque et anormal les mesures prises par le gouvernement Ossouka.

Face aux mesures d’asphyxie édictées par le gouvernement, sans explication aucune, des décisions qui trouble et alimente les debats dans les quartiers, le gouvernement dans son annonce, a décidé: «de faire passer le test PCR de la gratuité au paiement désormais d’une somme de 20000 FCFA ; de 20000 FCFA à 50000 FCFA pour le test VIP…». De conditionner l’accès aux édifices et aux services publics à la présentation désormais d’un test PCR en cours de validité ou de la carte de vaccination, de la levée sectorielle du couvre-feu uniquement pour les personnes vaccinées.

Pour le président de la Conférence des présidents de la Coalition pour la nouvelle République (CNR), ces mesures, viennent renforcer le dispositif suffisamment contraignant déjà en vigueur depuis 19 mois, en l’occurrence le confinement et le couvre-feu qui sont les plus long du monde, alors que d’autres pays africains sont revenus à la vie relativement normale.

En rappel, depuis mars 2020, les gabonais subissent les affres économiques et sociaux délibérément imposés par le gouvernement, la restriction de leurs libertés individuelles, notamment la liberté de circuler, et la violation du droit au rassemblement à caractère politique, associatif ou culturel.

En prenant ces nouvelles mesures, la CNR estime que le gouvernement instaure au sein de la République, un climat d’apartheid entre les gabonais vaccinés et ceux qui ne le sont pas, renforçant ainsi les divisions déjà créees par les conditions précaires dans lesquelles vivent les populations.

Alors, au regard de cette menace qui inquiète la nation toute entière, la coalition pour la nouvelle République invite les gabonais à un sursaut patriotique, à rester mobilisés et unis, pour protéger leurs droits fondamentaux.