Le Programme d’Appui au Secteur des Infrastructures du Gabon (PASIG), initié depuis 2020, amorce sa phase décisive depuis l’audience que le Ministre des Travaux Publics et des Infrastructures, Léon Armel Bounda Balonzi, a accordé le lundi 15 novembre courant, au représentant résident de la Banque Africaine de Développement (BAD) au Gabon, Robert Masumbuko.

Au cours de ladite audience, les deux hommes ont évoqué la signature imminente du prêt de 90 milliards FCFA, qui répondrait, selon Robert Masumbuko, à trois problématiques majeures.

D’abord, il vise à lancer des études d’ingénierie qui seront techniquement bien élaborées pour permettre aux entreprises en charge des travaux d’avancer avec promptitude.

Ensuite, ledit prêt va permettre au ministère des Infrastructures d’améliorer la mobilité urbaine des populations grâce à l’aménagement des voiries dont le dimensionnement serait en phase avec les exigences du développement urbain.

In fine, ce prêt de 90 milliards de nos francs, va favoriser l’inter connexion entre le Gabon et le Congo à partir de Doussala, département qui sera par ailleurs bitumé et qui va recevoir un pont pour relier la frontière gabonaise et congolaise.

Il faut dire qu’on parle d’un prêt qui est depuis sous le pipe, mais dont l’exécution a traîné en raison du manque de disponibilité des données des études d’ingénierie, seules à même de permettre une prise de décision rapide dans la conduite des travaux.

Cette première phase du projet concernera, certes, les travaux routiers, mais également 21 km de voirie dans les communes de Libreville, Owendo et Akanda. Aussi, faut-il noter que ce Programme d’Appui au Secteur des Infrastructures du Gabon, fera l’objet d’un séminaire de formation programmé pour le mercredi prochain.

Nous y reviendrons.