À l’approche de la commémoration des 50 ans d’existence de la plus « prestigieuse» université gabonaise, les autorités rectorales de l’Université Omar Bongo (UOB) ont entrepris de tenir des états généraux, le mardi 23 novembre 2021, au sein même de cette université. Les travaux de réflexion de ces états généraux s’étaleront sur cinq jours.

Les états généraux de l’Université Omar Bongo sanctionnant ses 50 ans d’existence sont le fruit d’une double initiative entre les autorités rectorales de ladite Université et le syndicat-UOB (SNEC-UOB).

« Je crois que l’initiative qui a été prise par les autorités rectorales, administratives de l’université Omar Bongo sous l’impulsion d’une revendication syndicale est une très bonne chose qui prouve à suffisance l’écho que l’institution universitaire dans son ensemble et ministérielle accorde au dialogue entre toutes les composantes de l’université Omar Bongo.», a déclaré le secrétaire général de l’enseignement supérieur, Frédéric Mambenga.

L’organisation des travaux de ces états généraux n’a pas que pour but de dresser un bilan exhaustif des maux qui minent le fonctionnement de l’UOB, mais aussi celui d’apporter des propositions fortes en vue de positionner cette université gabonaise sur les rails des standards internationaux.

« Pour ces travaux, nous marquons un arrêt, nous faisons un bilan de 50 ans de l’université Omar Bongo. Nous attendons de ces travaux empreinte de courtoisie, des résultats probants. Nous attendons des propositions fortes, pertinentes pour que l’université puisse effectivement redorer son blason, se hisser au niveau des standards des autres institutions de même rang.», dixit le secrétaire général de l’UOB.

Pour mieux avancer, il est parfois important de regarder derrière soi afin de tirer tous les enseignements de ses réussites et échecs avant d’envisager l’avenir. Tel est l’optique des travaux des états généraux de l’UOB qui se structurent en plusieurs ateliers.

« Donc nous espérons simplement que ces travaux se dérouleront dans la stricte courtoisie. Mais avec le temps qui sied, dire les choses pour que chacun de nous puisse prendre conscience de ce qu’est devenu l’UOB 50 ans plus tard, et de ce que l’on souhaiterait que l’UOB soit dans les prochaines années.», a précisé Henriette Aurélia MOMBEY épse LEBONDA MASSALA/ Secrétaire général de l’UOB.

Au cours des échanges entre les experts universitaires réunis, les maux de l’université Omar Bongo seront exhumés. Les difficultés qui nuisent au bon fonctionnement de cette université seront traitées sans tabou afin que l’UOB recouvre ses lettres de noblesse perdues au fil des années.

Vive que le procès-verbal des résolutions de ces travaux ne soit pas mis au fond d’un tiroir sans suite.

Warren aymaras Lelengui