La Fédération des Collecteurs des Régies Financières (FECOREFI), a au terme de son assemblée générale, du mercredi 24 novembre, décidé d’une grève générale illimitée. Pour le porte-parole de la FECOREFI, cette grève ne prendra fin que si une solution définitive est trouvée à la crise qui gèle leur secteur d’activité.

En effet, réunie en Assemblée Générale ce mercredi 24 novembre, la FECOREFI a opté unanimement pour une grève générale illimitée jusqu’à résolution définitive de la crise qui bat son plein au sein des régies financières gabonaises. Cette décision radicale de la part des agents de ce secteur d’activité intervient en réponse « au refus » du gouvernement de dialoguer avec ces partenaires sociaux qui souhaitaient présenter leur solution alternative de sortie de crise.
« Nous ne savons pas si les négociations ont été faites avec des fantômes ; nous avons écrit plusieurs fois, sollicité des audiences auprès de Madame le Premier ministre, auprès des ministres concernés. Nous avons sollicité la tenue d’une réunion du comité de coordination qui réunit les trois ministres : rien, personne n’a réagi.» , s’est indigné le porte-parole de la FECOREFI, Sylvain Ombindha Talheywa III.

Pour Sylvain OMBINDA la tutelle agit en violation flagrante des dispositions de l’article 8 du décret 00429 lequel stipule que la prime doit être payée en totalité lorsque les objectifs sont atteints. En réduisant la prime à 38% et parfois même à 35%, le gouvernement fait dans la brimade. D’où radicalisation de ce mouvement d’humeur qui toutefois aura un service minimum. Et dont la suspension dépendra du signal fort qui découlerait des pourparlers. Entretemps, rendez-vous a été pris pour l’assemblée générale du lundi 29 novembre

Aussi: « C’est lorsque nous faisons l’annonce d’une grande assemblée générale qui inévitablement devait déboucher sur ce que vous avez vu ; la décision d’une grève générale illimitée, qu’on nous envoie le courrier le 23 pour dire : réunion du comité de coordination qui ne s’est jamais réuni depuis la mise en place du comité d’administration. De qui se moque-t-on ?». a dénoncé Sylvain Ombindha Talheywa III.

Pour la Fecorefi, les dérives du gouverneme demontre que : «le gouvernement se met à payer les agents au gré de ses humeurs, et même si ceux-là ont dépassé les objectifs budgétaires.» , a-t-il poursuivi dans sa déclaration.

Les agents des régies financières accusent le gouvernement de mener une politique contraire aux orientations du chef de l’État gabonais.
Au regard de cette situation, pour mettre fin à la crise qui mine actuellement les régies financières, les agents de ce secteur proposent ce qui suit : « La seule alternative aujourd’hui de sortie de crise dans les régies financières, c’est de briser le pot commun, de revenir aux fondamentaux et de discuter avec celui qui signe». A déclaré le porte parole de la Fecorifi.

Warren aymaras Lelengui