En effet, 4 bonnes années après sa liquidation, les 152 ex-agents de la Banque Gabonaise de Développement (BGD), mise en liquidation, sont toujours en attente du payement de leur deuxième tranche du différentiel d’avant la liquidation de la structure, afin que ce dossier soit définitivement bouclé, indique le président du collectif, Koumba Koumba, lors d’un sitting le lundi 6 décembre dernier. Une affaire qui plonge actuellement 152 familles dans la misère absolue.

Regroupé autour d’un collectif entre ex-agents de la BGD, rien ne semble évoluer pour l’aboutissement complet de leurs droits. Comme le veut la procédure, les ex-agents devront mener toutes les démarches nécessaires conformes à la loi en vue d’une éventuelle solution pour sortir de cette situation qui n’a plus que perduré.

Au point même que la Cobac (Commission bancaire d’Afrique centrale), organe régulateur du fonctionnement des institutions bancaires et financières de la sous-région ne daigne pas répondre aux multiples requêtes du liquidateur de la BGD. Pourtant, le dossier de l’accord de payement de cette deuxième tranche est validé depuis le mois de juillet 2021 par le Juge commissaire.

« Nous sommes là devant la liquidation de la BGD, pour réclamer le paiement du reliquat de nos droits légaux », a souligné Koumba Koumba, Président du collectif des ex-agents de la BGD.

Face au silence assourdissant qui découle de cette affaire, le collectif des ex-agents de la BGD a décidé de saisir le Président de la République du fait que le processus de liquidation prenne fin le 31 décembre prochain.

Au regard de la situation, les ex-agents de la BGD qui ne comprennent plus cette situation qui a enfoncée plus d’un, dans une précarité inouïe remet en cause la vision sociale du Chef de l’Etat fondée sur le bien-être des Gabonais.

Pour Alain Minkoué, Vice Président du Collectif des ex-agents de la BGD, la situation est même plus déplorable pour certains ; « il y a des bénéficiaires qui sont morts et on se demande combien de personnes doivent encore mourir avant de voir le gouvernement prendre ce dossier à bras-le-corps », s’est exclamé à cœur meurtri.

Face au silence affiché par tous les décideurs contactés, ces pères de familles gabonaises se tournent et placent ainsi leurs espoirs sur l’engagement du Chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, qui est le seul garant des droits des plus faibles dans la résolution des préoccupations sociales et pour le bien-être de ses concitoyens.

Warren ayamaras