En moins d’une semaine, notre pays a failli vivre en cette nouvelle année 2022 deux conseils des ministres. C’est ce qu’annonçait hier une communication du sommet de l’État qui a ensuite été annulée. Quelle serait bien cette urgence qui amènerait les plus hautes instances du pays à convoquer cette énième messe en si peu de temps?

Sans faire de grand détour, on peut affirmer que c’est le fameux décret de lutte contre la pandémie du covid-19, validé en conseil des ministres bien que regorgeant des dispositions anticonstitutionnelles, qui aurait motivé ce nouveau conseil des ministres annoncé puis annulé. La défiance du gouvernement motivée par des esclavagistes hystériques, sans légalité et sans légitimité, ne pouvait nullement rester en l’état. Il en allait de la crédibilité des institutions de la République.

De mémoire d’analyste, seule une rencontre au sommet de l’État, entre les principaux acteurs mêlés à la question, peut justifier cette « urgence signalée «  à corriger avant que le copil citoyen plus que jamais crédible, légitime et populaire ne s’empresse de saisir la gardienne des lois. Car, il est évident que cette saisine aurait entraîné une nouvelle déculottée pour le gouvernement le plus nul que la République gabonaise ait connu depuis les indépendances.
Autrement dit, le gouvernement piloté par Édith Cresson du Gabon restera à jamais dans la mémoire collective nationale comme celui qui n’aura eu aucune personnalité et aucune dignité. La bêtise ayant toujours eu la dent dure, il va sans dire que son décret aux dispositions anticonstitutionnelles sorties des méandres de deux arrêtés mort nés auraient une fois de plus été annulé.

C’est pourquoi, de façon plus diplomatique, et non plus spectaculaire comme les deux premières fois, le gouvernement d’Édith Cresson du Gabon et ses mains noires blanchies sont invités à très vite revoir en profondeur leur copie qui consacrait à la face du monde leur sérieuse incompétence. C’est la seule porte de sortie la moins humiliante qu’ils puissent emprunter aujourd’hui pour avoir tenté de défier les Lois et décisions de la République.

La République a ses codes et ses règlements qu’elle sait faire respecter. François Mitterrand parlait si bien de la  » force tranquille » pour désigner le caractère ou le tempérament que doivent avoir ceux qui gèrent le destin d’un pays ou d’une nation. Sans agitation et sans émotion en transe, la République sait faire plier les incultes et les indélicats qui osent bafouer son autorité et sa suprématie sur des individus au profil inexistant.

Si cette situation n’est pas matérielle, mais très abstraite, elle entrera sans aucun doute dans les annales de l’histoire de notre pays et au crédit de la cour constitutionnelle qui reste profondément attachée à la dignité du peuple gabonais, à l’honneur du Gabon et à la crédibilité de ses institutions. Aussi, chacun, un jour, dira ce qu’il a fait pour que le Gabon continue de rester debout. Seuls ceux là gouverneront encore plus.

Le Gabon d’abord des pères fondateurs de notre République a été honoré. Ce décret validé par le dernier conseil des ministres sera soit revisité en profondeur, soit annulé. Et pour cela, pas besoin d’un conseil des ministres dans l’urgence, signe d’une panique ou d’un désaveu du sommet de l’État.
Personne ne gagne à voir le roi tout nu sauf ceux qui estiment qu’il faut enculer la République. Propos pathétiques et désolants sortis des archives de Ryad. Il convient de les rappeler sans cesse afin que nul n’ignore l’état d’esprit et le danger qui pèsent sur notre destin commun.

Par conséquent, les cabales organisées par-ci et par par-là, par des acteurs identifiés, contre ceux qui osent encore défendre les intérêts du peuple gabonais et l’image du Gabon à l’international, ne servent à rien. Vos méthodes sont plus que jamais connues et prévisibles. Cette fois-ci elles ne prospèreront pas.
L’utilisation systématique de la méthode Pasqua pour faire diversion ou pour empêcher aux citoyens libres de constater vos innombrables déculottées ne marchera plus. Vos séances de manipulation et vos histoires de pédophilie tirées par les cheveux pour nuire à ceux qui osent vous dire niet ne marcheront plus. Des patriotes se sont armés de leurs épées pour voler au secours de la République mise en danger par vos incapacités et vos incantations stériles. Elle restera debout, un point c’est tout. A l’ordre patriotes gabonais…

Par Télesphore Obame Ngomo