Une Victoire et Ça Repart !!!

L’histoire d’amour entre les panthères du Gabon et leur peuple, ressemble à cette célèbre phrase emprunt de paradoxe communément connue: Je t’aime, moi non plus…

La 8eme phase finale d’une Coupe d’Afrique des Nations (CAN) pour le Gabon, est pour ainsi dire bien mal partie pour la sélection gabonaise.

D’un côté le choix étrange d’une préparation a Dubaï, puis deux joueurs cadres (PEA et Lemina) testés positifs a l’arrivée au Cameroun, ensuite un hôtel refoulé et changé a la dernière minute et enfin, une séance d’entraînement boycottée par le staff pour des raisons encore inconnues.
De l’autre, une population visiblement désabusée, un groupe qui semble insurmontable, et d’ailleurs reconnu par tous, comme celui de la mort avec le Maroc, le Ghana et le Gabon comme têtes d’affiche.

L’on conviendra que ce n’est pas l’ambiance la plus saine, pour démarrer la plus grande compétition continentale.
Au contraire tout paraît réuni, pour se dire que l’on va encore une fois assister à un fiasco.

Seulement ces compétitions réservent souvent d’énormes surprises. Les dernières heures nous séparant du match laissent tout de même entrevoir, à un groupe dans un bon état physique et un sélectionneur qui s’est dit certain de ses hommes et confiant sur ses choix:  » je sais déjà là composition que je vais utiliser, je ne vais pas vous la révéler, elle est dans ma tête,,, » a laissé entendre Patrice Neveu après la séance d’entraînement de veille de match.

Une chose demeure certaine dans cette relation complexe entre l’équipe nationale de football et ses supporteurs, c’est qu’une victoire n’est pas négociable si l’on veut parler de réconciliation.

La toile s’enflamme déjà à l’heure où nous couchons ces mots sur notre clavier. Beaucoup de manifestations d’amour, d’espoir, à la limite de foi envers les panthères à travers les réseaux. Même s’Il y en a évidemment qui montrent un éloignement apparent, une déception peu voilée, mais au finish on le sait, entre l’écorce et le bois il ne faut jamais mettre le doigts.

Allez les panthères du Gabon, faites le pour nous tous. Nous croyons en vous et nous vous soutiendrons toujours. Ce n’est pas un choix, c’est comme ça !

Par Romarick Y. ZOGO ENGO