Elle est incontestablement la figure politique féminine la plus en hausse dans la province de la Ngounié et du Parti Démocratique Gabonais (PDG), dans le respect de la de volonté du chef de l’État le rassemblement des gabonais, la vénérable Maryse Mariam MATSANGA MAYILA Épouse ISSELMOU a séjourné à Port Gentil la semaine écoulée du 03 au 06 Mars 2022 pour sceller le jumelage de la commune de Port-gentil à celle de Mandji tout en répondant à l’appel de la diaspora de Mandji Ndolou très attentive à ses activités visant le développement sous toutes ses formes.

La décentralisation, comme le notent les lois 15/96 ajouté à la loi No 1/2014 du 15 juin 2015, est une source de développement précise la sénatrice de Ndolou. Il est donc important de retenir que l’un des moyens qu’offre la décentralisation pour promouvoir le développement est le jumelage.
Saisissant cette opportunité qu’offre la loi, le conseil municipal de Mandji a noué un partenariat avec la Mairie de Port-Gentil après des échanges de fraternité avec ses hôtes et le Maire Gabriel TCHANGO, homme d’initiative et qui ne ménage aucun effort pour le développement de la cité pétrolière et du pays.

En tournée dans le G8, le Conseil Municipal de Mandji, accompagné de la sénatrice Maryse Mariam Matsanga Mayila épouse Isselmou a été reçu sous haute effervescence. Partant du fait que la position constitutionnelle selon laquelle les sénateurs gèrent les collectivités locales, ces nouveaux accords viennent une fois de plus grandir l’amour entre les deux villes.

Les travaux se sont déroulés dans une ambiance cordiale et amicales, au sortir de ces travaux, les deux parties se sont accordées et ont acté ce partenariat en apposant les différentes signatures. En marge de cet acte de jumelage, la diaspora du département de Ndolou-Mandji à Port-gentil, au courant de la venue de la sénatrice, a demandé à la rencontrer.

La rencontre a eu lieu le samedi 05 mars à la salle des fêtes de l’hôtel  » Legeardo » de Port-Gentil qui jouxte l’hôtel Méridien au bord de mer.
Dans une salle d’une capacité de 250 personnes et qui a reçu pour l’événement 309 personnes sans compter celles qui étaient aux abords de ladite salle. La sénatrice a reçu un accueil très enthousiasmant et prometteur. Après le mot de bienvenue introduit par le représentant de la diaspora Ndolouvienne, Léonard Boussouka, dit  » Zoubouk », la sénatrice a pris la parole et son propos a tourné autour de deux axes : l’axe politique et l’axe socio-économique. Concernant le premier axe, la sénatrice a tenu à se présenter et a remercier les électeurs port-Gentillais de Mandji pour son élection d’octobre 2018 en qualité de tête de liste du Parti Démocratique Gabonais dans la commune de Mandji.

Cette position de tête de liste répond à la volonté du Président de République,Chef de l’Etat son Excellence Ali BONGO ONDIMBA de promouvoir, en nombre important, la femme gabonaise à des hautes fonctions politico-administratives. Elle a invité les populations à ne pas se désintéresser de la chose politique parce que c’est cette dernière qui décide de l’existence des citoyens. Elle a ajouté que l’on peut participer de deux manières à la chose politique, soit en se présentant aux différentes élections, soit en accompagnant ceux qui veulent se faire élire. Mais dans tous les cas, il faut s’inscrire sur les listes électorales. Elle a ajouté que ce message n’est pas seulement pour 2023 mais aussi pour 2030 et pour plus loin. Son but est d’ouvrir une dynamique qui puisse réfléchir au développement du département de Ndolou. Pour cela, elle veut Federer les énergies tant au parti Démocratique Gabonais que dans l’opposition, jusqu’aux indécis.

Elle a d’ailleurs présenté l’équipe qui l’a accompagné et qui se compose des personnes politiques et de la société civile.
Par rapport au deuxième axe, elle a demandé aux ressortissants du département de ne pas tout attendre de la politique mais de développer un esprit d’entreprise, source de création de richesses. A ce sujet, elle a pris pour exemple la caisse d’entraide et de soutien aux projets générateurs de revenus(CESPGR) qu’elle vient de mettre sur pieds et qui sera présenté très prochainement aux populations du département de Ndolou avec effet immédiat. Bien entendu, l’aide sera octroyée conformément aux statuts et règlement intérieur y relatifs. Dans le même ordre d’idée, elle a encouragé les ressortissants à se mettre en associations crédibles qu’elle peut soutenir selon ses disponibilités.

Lors de la phase de questions-reponses, la population n’a pas manqué de saluer ses initiatives sociales à l’exemple de la scolarisation à ses frais d’étudiants dans des universités privés de Libreville et de l’inscription dans des auto-écoles de près de 300 jeunes afin qu’ils aient un permis de conduire à défaut de diplômes scolaires. L’idée étant de donner une qualification aux ressources humaines afin de les insérer dans le marché du travail.

Enfin, la sénatrice a dit son profond désir de voir la population de Ndolou se mobiliser pour son développement. Pour y parvenir, elle reste chère a son crédo repris d’ailleurs par le lecteur du mot de bienvenue :  » je n’aime pas la division, ni la soustraction mais je préfère l’addition et la multiplication ». Cette formule signifie que le développement est participatif et nécessite donc l’adhésion de tous.

Par/Alain Minko