Mercredi 27 avril 2022, c’est à la faveur d’un point de presse que le président de l’association « Les Soldats de la Paix »  Rodrigue Maïssa Nkoma, dans une déclaration est monté au créneau pour s’insurger contre les crimes rituels qui refont surface. Pour l’occasion, Rodrigue Maïssa Nkoma a appelé à la vigilance, à la prudence. Par la suite, il dit non à l’instrumentation politique face aux cas d’alertes inhérents aux enlèvements et crimes dits rituels largement ventilés sur les réseaux sociaux ces dernières semaines. C’est après présentation de ses vives condoléances à la famille de la jeune compatriote retrouvée morte dans des conditions équivoques dans la ville de Moanda, le leader des “Soldats de la paix” a fait l’apologie du concept défendu par sa plateforme associative, et qu’il considère comme un acquis absolu, une valeur constitutive du vivre-ensemble.

Ci-dessous, l’intégralité de ladite déclaration.

Mesdames et messieurs, chers compatriotes, au nom de l’Association des Soldats de la Paix, je tiens à vous remercier. Pour être dans le vif du sujet, l’Association des soldats de la paix ne peut rester insensible à la situation actuelle dite des crimes rituels répandue dans les réseaux sociaux…

En effet, face à cette situation, l’Association des soldats de la paix, en père de famille, ne peut que condamner ceux qui se laisseraient entraîner à de telles pratiques, et appelons à la vigilance des parents.

Néanmoins, nous fustigeons toutes instrumentalisation politique, comme vous le constatez sur les réseaux sociaux. Cette situation, dans un passé récent, avait emmené certains compatriotes d’un quartier de Libreville, il faut le dire avec les mots, à lâchement assassiner un père de famille aux alentours d’une école. C’est des situations déplorables.

Le Gabon étant un pays de droit, toute personne prise en flagrant délit de détournement d’enfants, doit faire l’objet d’interpellation des forces de l’ordre. Ces derniers ont compétence, à faire toute la lumière, pour éviter les confusions de genres. Le Gabon étant un État de droit, nous appelons tous les Officiers de policiers judiciaires, de tout corps confondu, à ne ménager aucun effort, pour ramener la quiétude, en faisant toute la lumière sur cette situation dite de crimes rituels.

La semaine dernière, un corps sans vie d’une femme, a été retrouvé à Mbanda. C’est l’occasion pour l’association des soldats de la paix, de présenter nos vives condoléances, les plus sincères, à la famille éplorée de cette femme. C’est encore une gabonaise de Trop.

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Nous appelons aux forces de l’ordre de faire toute la lumière. Et, dans leur rôle d’officiers judiciaires, de rechercher les coupables et de les présenter devant le parquet de la République, afin que ces derniers répondent de leurs actes.

C’est la seule façon de ramener la quiétude auprès des populations, car il est indispensable pour la paix et le vivre ensemble, cher à notre pays. C’est pourquoi, en ce jour, l’Association des soldats de la paix, dont les missions sont : la paix en tout lieu, en toutes circonstances, a tenu à vous faire part de son sentiment à vous, messieurs et dames de la presse, dont le rôle est de relayer ces informations.

Nous souhaitons que les réseaux sociaux ne soient plus intrumentalisés. Nous disons aux pères et mères de familles, d’éviter toute instrumentalisation politique, car désormais, il n’est plus rare de voir les gens qui sont attrapés, lynchés ; et parfois, lorsque la lumière est établie, on se retrouve dans les situations où, ce n’était qu’une confusion. A chacun son rôle.

Si un enfant est pris entre les mains d’un inconnu, appelez automatiquement les forces de police nationale. Il n’appartient pas aux populations de faire la justice.

Mesdames et messieurs, sur ce, je vous remercie.

Rodrigue Maïssa Nkoma
Président de l’Association des Soldats de la Paix.