Pour ne pas être en déphasage avec un monde en pleine évolution continuelle, il est de bon ton de prendre son temps pour réajuster les choses afin de coller à l’esprit du temps. Dépoussiérer des textes pour être en phase C’est ce qu’on a compris au ministère de l’Education nationale, où l’on a organisé un atelier d’élaboration des textes législatifs et réglementaires. Une initiative qui tombe à pic dans le secteur de l’éducation qui n’est pas statique.

Le mercredi 04/5, s’est donc ouvert ledit atelier. Si la ministre de l’Education, Camélia Ntoutoume Leclercq était absente à son ouverture, les travaux ont été lancés. Les participants ont ainsi planché avec en train sur la mise à jour des textes législatifs et réglementaires. En fait, cette rencontre a en ligne de mire, la digitalisation de l’école gabonaise. Le département de l’Education nationale, pour mener à bien, cette nouvelle option, a pour partenaires, l’Unicef et l’opérateur de téléphonie mobile, Airtel Gabon.
Représentant la ministre empêchée, le secrétaire général du ministère de l’Education nationale, Valentin Mbouma, dans son laïus a déclaré à l’endroit des participants de l’atelier : « (…).

Le ministère de l’Education nationale, s’est engagé aux côtés de ses partenaires, l’UNICEF et Airtel Gabon, à promouvoir l’enseignement à distance et introduire l’utilisation du digital dans le primaire au Gabon ; ceci dans la perspective d’une recherche constante des voies et moyens en vue d’améliorer la qualité du système éducatif. Notamment par : le renforcement des capacités techniques et pédagogiques des enseignants et en offrant aux écoliers des opportunités d’apprentissage adaptées aux défis du millénaire. (…).

Au terme de cet atelier, débutera la phase expérimentale de la digitalisation des enseignements, avec un échantillon des établissements pilotes répartis sur trois provinces, à savoir : l’Estuaire, le Moyen Ogooué, et l’Ogooué-Lolo, avant sa généralisation sur toute l’étendue du territoire national. (…) ».

A dire vrai, cette innovation est une bonne chose pour l’école gabonaise qui refuse de reste sur le bord de la modernité et des outils fournis par les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC).

Kevin Lelengui