D’après le rapport 2020 de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Gabon reste le premier consommateur d’alcool en Afrique, pour la troisième année consécutive, avec une moyenne de 9,1 litres d’alcool pur par an et par habitant de plus de 15 ans.

En ce qui concerne la commercialisation des boissons alcoolisées dans les établissements de nuit au Gabon, il est important de noter que la consommation excessive d’alcool peut avoir des conséquences dramatiques pour les individus et la société dans son ensemble. Ces dernières années, quasiment chaque jour, on reçoit des reportages vidéos dans lesquelles on nous montrer des individus qui produisent de l’alcool frelaté que ce soit en Afrique ou en Asie. Des produits, qui une fois revendus plus bas ou au même prix que les boissons d’origine, ont des conséquences aussi économiques, sanitaires que sociales voire judiciaires.

Tout d’abord, la consommation excessive d’alcool peut entraîner des problèmes de santé tels que des maladies du foie, des accidents vasculaires cérébraux, des troubles mentaux, des maladies cardiovasculaires, des cancers, etc. De plus, l’alcool peut augmenter le risque de violence, de conduite en état d’ébriété, d’accidents de la route et de comportements dangereux.

La conséquence directe de l’alcool et son effet sur la santé des populations.

Si sur le plan économique, les opérateurs peuvent se faire une marge plus considérable particulièrement dans les établissements de nuit où les clients affectionnent les boissons alcoolisées, le revers est que le taux d’alcool n’est plus le même. Il peut être beaucoup plus élevé que celui indiqué.
L’une des conséquences peut être une excitation qui va réveiller les pulsions bestiales des violeurs (euses) et les conduire inconsciemment ou non à la commission de ces travers. Ça peut-être des parties de sexe non consentants, à plusieurs ou homosexuels pire exposées à des MST, quand cela ne donne pas lieu au pire.
Selon des témoignages que nous avons recueilli, certains établissements de nuit serait le lieu de commerce et d’approvisionnement en drogue. Si d’aucuns en consomment sur place, d’autres préfèrent la discrétion. Une fois dans un état second, ceux-ci sont méconnaissables, agressifs, etc.
Très souvent, les victimes n’y peuvent rien parce qu’elles sont affaiblies par l’alcool. Une boisson de très mauvaise qualité.

En outre, la commercialisation de boissons alcoolisées dans les établissements de nuit peut également avoir des conséquences négatives sur la société en général. Cela peut inclure une augmentation de la criminalité, des troubles de l’ordre public, une détérioration de la santé mentale et physique des consommateurs, une dépendance à l’alcool, une augmentation des coûts de santé publique, etc.

Pour lutter contre ces conséquences négatives, le gouvernement gabonais a mis en place des réglementations pour réglementer la commercialisation de boissons alcoolisées dans les établissements de nuit. Cela inclut des heures d’ouverture limitées, des exigences de licence pour les établissements de nuit et l’application de sanctions pour les établissements qui ne respectent pas les règles en place.

Il est donc important de prendre en compte les conséquences dramatiques de la commercialisation des boissons alcoolisées dans les établissements de nuit et de travailler ensemble pour trouver des solutions pour réduire les risques associés à la consommation excessive d’alcool.

Ndr avec la République