Les locaux du siège de la Commission de la CEMAC, sur l’Avenue des Martyrs à Bangui, a servi de cadre ce 29 juin 2022, à la première réunion du Comité Technique Mixte (CTM) de suivi des travaux routiers en République Centrafrique. C’est une activité phare qui s’inscrit en droite ligne de la promotion de l’intégration physique de la sous-région Afrique centrale. Le sujet mis sur la table portait sur l’examen et la validation des rapports des études relatives à l’aménagement et le bitumage des tronçons Bossambele-Baoro et Mbaiki – Boda – Yaloké.

La réunion était présidée par le Dr Vincent NGWANG TANYA, Chef de cabinet du Commissaire en charge du Département des Infrastructures et du Développement Durable (DIDD) à la Commission de la CEMAC, par ailleurs Président dudit comité. Dans son allocation d’ouverture, il n’a pas manqué de remercier les autorités centrafricaines, au nom du Pr Daniel ONA ONDO, pour la confiance et leur soutien constant à l’égard de la Commission de la CEMAC. Il a ensuite, rappeler que l’intégration physique est l’un des piliers majeurs du Programme Economique Régionale (PER), adopté par les Chefs d’Etats de la CEMAC, et qui place « la réalisation et le développement d’infrastructures fiables », au cœur des défis liés à l’une des missions centrales de la CEMAC qui est de « promouvoir un développement harmonieux des Etats membres dans le cadre d’un véritable marché commun, basé sur la libre circulation des personnes et des biens ».

La route Bossambele-Baoro en bonne voie

Les membres du Comité composé essentiellement des experts de la Commission de la CEMAC et ceux issus des Ministères en charge des travaux publics et des Finances de la RCA, se sont penchés en premier lieu sur le rapport d’étude produit par le Cabinet Studi Internationnal, sur l’aménagement et le bitumage de la Route Bossambele-Baoro. Celui-ci a été jugé conforme aux thermes de références (TDR). Le comité a salué la qualité du document présenté par les experts de ce cabinet dont le contenu précis, fait clairement ressortir les solutions aux attentes exprimées.

Toutefois, le CTM, après avoir donné son quitus pour la validation de ce rapport, l’a conditionné à la prise en comptes d’un certain nombre des recommandations. Il s’agit notamment des garanties à fournir quant à la capacité technique et matérielle du laboratoire national identifié pour mener les études géotechniques, et des ajustements à apporter sur l’Etude de l’Impact Economique et Social (EIES) qui est l’une des exigences majeurs des bailleurs de fonds, en vue de l’obtention des financements.

Quant au rapport sur l’étude relative au troncon Mbaiki – Boda – Yaloké, le Comité a ajourné sa validation, tout en recommandant au Cabinet AIC PORGETI, en charge de l’étude, d’y apporter quelques réajustements techniques.

Il convient de rappeler que les études routières des tronçons Bossembélé – Baoro et Mbaiki – Boda – Yaloké, qui s’étendent sur un cumul d’environ 463 km, sont financées par le Fonds de Développement de la Communauté (FODEC), pour un montant total d’un milliard trois cent trente-deux millions cinq cent vingt-quatre mille quatre cent soixante-dix-neuf (1 332 524 479) F CFA. Une fois réalisées ces études routières permettront de mettre à la disposition de la Commission de la CEMAC et de la République Centrafricaine, des documents fiables comme outils de plaidoyer en vue de mobiliser les ressources financières nécessaires à la matérialisation de ces importants projets routiers.