Comme il est de coutume à chaque rentrée sociale, chaque pan des différents domaines d’activité effectue sa rentrée. Il en est ainsi des syndicats qui profitent de cette occasion, pour rappeler aux gouvernants, certains de leurs desideratas. C’est le sens donné par le Syndicat nationale des enseignants et chercheurs (SNEC), dont la section de l’Université Omar Bongo (UOB) a récemment fait une sortie.

Au cours de cette sortie, le SNEC a tenu à faire part de ses préoccupations légitimes quant à ses revendications qui n’auraient pas encore trouvé de solution de la part du gouvernement. Pour ce faire, le président du SNEC-UOB, Mathurin Ovono EBE, n’est pas allé par quatre chemins, pour dire avec ses tripes ce qu’il attend des autorités publiques, en tête desquelles, le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, à qui le ce syndicat a adressé une longue lettre ouverte. « (…).

A l’orée de la rentrée universitaire 2022-2023, l’Université Omar Bongo, établissement autrefois fierté nationale et internationale, figure aujourd’hui parmi les derniers du continent et même de la sous-région. Elle a ainsi perdu ses lettres de noblesse. Les nombreux nouveaux bacheliers produits depuis près de trois ans ne rêvent nullement de s’y inscrire.
Les raisons de cette situation scabreuse sont d’ordre structurel, infrastructurel, administratif et financier », tel l’un des extraits de cette longue lettre ouverte du SNEC-UOB à l’endroit du chef de l’Etat.

Gageons qu’à partir de cet extrait, le président de la République va se tourner du côté de l’UOB, afin d’apporter le léger mieux attendu et espéré par les syndicalistes qui n’attendent que la réponse à leurs revendications pour donner le meilleur d’eux-mêmes et satisfaire aux exigences académiques.

Lelengui Warren aymaras