Au cours d’une déclaration de la Convention Républicaine et patriotique pour la paix et le développement, suite au contexte que traverse actuellement le pays, les ‘’Soldats de la paix’’ ont apporté leurs soutien au Comité pour la transition et la restauration des institutions.
Dans cette mouvance, la Convention Républicaine et patriotique pour la paix et le développement dirigée par Bonaventure Nzigou Manfoumbi et l’association les soldats de la paix’’ présidée par son président, Rodrigue Maïssa Nkoma ont dit tout leur soutien au général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, « pour cet acte de bravoure, patriotique et salvateur très apprécié de l’ensemble de nos compatriotes ».
Alain Simplice Boungoueres, Président d’honneur de l’association LES SOLDATS DE LA PAIX
Cette sortie a vu la participation des ministres du culte vénus soutenir cette initiative visant à promouvoir la paix.
De l’avis du Président d’honneur de l’association « Les Soldats de la Paix « , Alain Simplice Boungoueres , « la situation actuelle de crise institutionnelle que traverse le Gabon a des répercussions dans le monde entier en général, et particulièrement en Afrique », a-t-il ajouté en s’appuyant sur la suspension du pays par l’Union africaine. Seulement, a-t-il rappelé suite à cette décision, « que le cas du Gabon ne peut être assimilé aux situations qui ont prévalu dans certains autres pays connus d’eux car ici au Gabon, par la Stratégie militaire de maintien de la paix, le CTRI constitué des Forces de défense et de sécurité est parfaitement dans son rôle de maintien de la paix et de protection des populations et le changement des dirigeants à la tête du pays s’est fait sans effusion de sang ». Raison pour laquelle, « Il n’est donc pas question pour le cas du Gabon de parler, ni de coup d’Etat, encore moins de l’existence d’une Junte au pouvoir », a-t-il souligné.
Rodrigue Maïssa Nkoma, Président de l’association LES SOLDATS DE LA PAIX
« Mes chers parents, mes frères et sœurs, notre pays vit aujourd’hui une situation inédite qui ne peut nous laisser indifférent » a indiqué Rodrigue Maïssa Nkoma, avant de revenir sur la genèse celle-ci. « En effet depuis le mercredi 30 août 2023, à cause d’une part de la persistance de mauvaises conditions d’organisation et du déroulement des élections dont les résultats ont été jugés non cohérentes et afin de nous préserver du chao qui s’annonçait à l’issue de la proclamation desdites élections, d’autre part, nos frères et sœurs des Forces de défense et de sécurité, réunis au sein du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) conduit par le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, ont été emmenés à prendre leurs responsabilités en mettant en œuvre, ce que nous appellerons dorénavant la stratégie militaire de maintien de la paix (S2MP), pour préserver la paix et réorganiser nos Institutions », a-t-il déclaré.
Rodrigue Maïssa Nkoma n’a pas pris de gants pour dénoncer ce jeu trouble de l’Union africaine avant de renvoyer cette institution à ses missions spécifiques. « Nous savons que la noble instance africaine qu’est l’Union africaine. Elle n’a pas pour vocation de sauvegarder les intérêts des chefs d’Etat, mais précisément, de défendre ceux des populations. C’est pourquoi, l’ensemble des membres de la Convention que je représente, appelle humblement nos frères de l’Union africaine à revoir leurs positions vis-à-vis de notre pays le Gabon, et à accompagner les nouvelles autorités à asseoir une transition réussie pour un retour rapide à l’ordre constitutionnelle conventionnel ». D’un ton ferme et engagé, M. Maïssa Nkoma et les siens ont pris la résolution de saisir dans les brefs délais, la représentant – résident de cet institution au Gabon.
Bonaventure Nzigou Manfoumbi, Président en Exercice de la convention Républicaine et patriotique pour la paix et le développement du Gabon
Quant au Président en Exercice de la convention Républicaine et patriotique pour la paix et le développement du Gabon, M Bonaventure Nzigou Manfoumbi, « de saluer le rôle joué par l’armée en préservant la paix et en s’engageant à restaurer les Institutions. « Ce que nous avons tous apprécie et salué, le tour nous revient maintenant de faire notre part, en évitant toute forme de manipulation, en proscrivant tout forme de vengeance et règlement de compte fratricide, en évitant toute forme de division car nous sommes un peuple uni et indivisible mue par des liens de famille quasi indissociables », a-t-il conclu.
Notons que le coup de force perpétré par les officiers de l’armée gabonaise, le 30 août dernier enregistre une forte adhésion du peuple gabonais. Outre la classe politique dans son ensemble, de nombreuses associations manifestent également leur approbation à cette initiative. La souveraineté appartient prioritairement au peuple, de ce fait, la Stratégie militaire de maintien de la paix correspond donc naturellement à la reprise du pouvoir par le peuple et pour le peuple.
