Ils n’en pouvaient plus, les agents de l’Institut supérieur de technologie (IST). Ils viennent alors de passer aux actes en déclenchant une grève générale dite illimitée le lundi 7 novembre. En cause ? Selon les grévistes : « le mépris affiché par la Directrice générale de l’IST vis-à-vis des agents de cette institution ».

Ils sont vraiment très remontés les personnels de l’IST qui ont décidé de tout arrêter pour préférer le piquet de grève. La grande dame, Annick Viviane Boule, DG de l’IST n’aurait pas selon les grévistes répondu favorablement à leurs doléances. Préférant une position de je m’en foutisme. La grève générale a été déclenchée après une autre suspendue. Malheureusement, croyant obtenir gain de cause, les adhérents du Syndicat national des agents administratifs de l’Institut Supérieur de Technologie (SYNAA-IST).

D’autant que la direction générale n’aurait pas compris que ledit syndicat, en privilégiant le « dialogue », tenait à ce que les choses se fassent dans mes normes. Or, ce qui n’aurait pas été entendu par la responsable de l’IST, entonnent les syndicalistes. Et voilà qu’on arrive à un mouvement d’humeur de grande ampleur dans la maison IST. Le SYNAA-IST dans sa colère est même soutenu par la fédération syndicale à laquelle il est affilié: GRALSENS. Pour éviter que les choses se gâtent, le SYNAA-IST « met en garde la Directrice générale de l’IST contre tout incident pouvant toucher l’intégrité physique et morale de ses membres ».

Mieux encore, la centrale syndicale « GRALSENS prend toutes les précautions nécessaires pour des actions en justice contre madame Annick Viviane Boule », tout en demandant à « tous les membres de filmer (photos et vidéos) tous les actes d’agression orchestrées par la Directrice générale [votre] manifestation prévue par le droit syndical ». Vivement que les deux parties reviennent aux meilleurs sentiments, pour éviter le pourrissement de la situation si les deux camps sont distendus.

Gageons qu’à la Direction générale, sa première responsable répondra sagement aux doléances des grévistes.

Kevin aymard Lelengui